jeudi 26 septembre 2013

Vidéo du jour : Obligés de puiser l'eau du Puits


Cette vidéo réalisée par Alioune DIOP a tout particulièrement retenu mon attention. On y voit des populations allant puisés de l'eau dans un puits à cause de la pénurie d'eau qui sévit dans la capitale. Cette vidéo a été filmée aux parcelles assainies, un quartier situé dans la banlieue de Dakar. 

Comme je l'ai dit et montré dans image du jour, les populations ont véritablement du mal a trouvé de l'eau malgré les citernes mis à la disposition de ces derniers afin d’alléger les désagrément causés par cette pénurie. 
Cette situation n'a pas seulement des effets sur le besoin en eau des familles mais aussi sur leurs activités agricoles et commerciales, certains maraîchers comme on le voit dans la vidéo ont du mal a arrosé leurs jardins qui constituent  la source de leurs revenus.
Le rétablissement de l'eau courante serait véritablement un ouf de soulagement pour les populations de Dakar. Espérons que d'ici la fin du weekend la situation rentre vite dans l'ordre pour un retour à la vie normale.

       

 

mercredi 25 septembre 2013

Image du jour : Pénurie d'eau à Dakar.


J'ai choisi cette image comme celle du jour parce que en ce moment à Dakar nous voyons ce genre de scène au quotidien. La coupure d'eau qui dure déjà depuis plus d'une semaine dans la capitale Sénégalaise est sans précédente, les populations ont tout le mal du monde à s'approvisionner en eau. C'est sans aucun doute la croix et la bannière pour prendre un bain, de cuisiner ou encore d'aller au petit coin.

La société chargée de la distribution d'eau à travers le territoire, la SDE (La Sénégalaise Des Eaux), a mis à la disposition des populations de Dakar une centaine de citernes pour distribuer de l'eau. Des fil Indiennes sont visibles à travers les artères de la capitale, les femmes et les enfants composent en majorité ces rangs improvisés.
Depuis plusieurs jours il est annoncé le retour de l'eau, mais dans les robinets ce n'est pas le cas. En cette période de rareté, il faudrait avoir une gestion parcimonieuse de l'eau qu'on a dans les bidons. Quelques gestes utiles sont nécessaires :

  1. Ne pas gaspiller de l'eau, en cette période se serait insensé
  2. Prendre une douche rapide par jour, pas d'autres choix
  3. Utiliser l'eau de votre bain ou de la lessive pour les toilettes
  4. Faites beaucoup de réserves d'eau quand vous avez la possibilité de remplir des bidons ( soit chez un ami, ou lors des passages des citernes d'eau)
  5. Rester chez soi quand il n'est pas nécessaire de sortir. En cette période de forte chaleur vaut mieux ne pas trop bouger
Vivement que cette situation désagréable prenne fin le plus rapidement possible.

mardi 24 septembre 2013

Conseil du jour : Les bons tuyaux pour la rentrée des classes

Ça y est, c’est la rentrée des classes ! Des milliers d’élèves à travers le pays ont repris le chemin de l’école depuis lundi. L’école fait maintenant place aux vacances, c’est fini les grâces matinées et les jeux ou les balades à n’en pas finir.

Le début des cours est souvent poussif pour les élèves, habitués à un certain rythme de vie durant les vacances, ils ont tout le mal du monde à retrouver les bons réflexes d’écoliers lors de la reprise des cours. La somnolence pendant les cours, les retards, l'absence de plan de travail , de concentration etc… sont autant de choses qu’il faut changer lorsqu’on a repris les cours.
Pour vous aider à bien débuter l’année scolaire, j’ai élaboré quelques principes de base à suivre pour bien reprendre les cours. Ces principes sont simples et peuvent vous servir durant toute l’année scolaire.

1.      Se lever tôt pour se préparer avant d’aller  au cours.
2.      Prendre un bon petit déjeuner c’est important.
3.      Arrivée à l’heure à l’école, c’est la moindre des choses.
4.      Etre attentif pendant les cours et poser des questions quand c’est nécessaire.
5.      A la fin des cours, vérifier si tout est dans le cartable et les exercices à faire à la maison.
6.      En rentrant de l’école,  il faut manger ensuite se reposer et enfin faire des exercices.
7.      Pour travailler, faites le dans votre chambre ou dans un endroit calme et éclairé
8.      Il faut toujours faire une révision des leçons du jour et anticiper sur celles à venir
9.      Faire son cartable assidûment après le travail, vérifier si les cahiers correspondent aux cours du lendemain  
10.   Se coucher tôt, 21H30. C’est également la moindre des choses

J’espère que ces conseils vous aideront durant cette année scolaire, en tout cas c’est ce que je vous souhaite.
                         

                         Bonne rentrée des classes à toutes et à tous

Sujet du jour : La micro-finance, une solution contre la pauvreté.

Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté dans nos pays en développement, la micro-finance constitue  sans aucun doute une piste de solution intéressante pour les Etats Africains. Il va sans dire que la maîtrise de ce mode de financement n’est pas tout à fait l’apanage de nombreux pays. La méconnaissance de la micro-finance et l’absence de réelles politiques nationales en vue de sa vulgarisation, sont autant de raisons qui justifient sa faible utilisation.
Comme disait Socrate : « Avant de commencer entendons nous sur le sens des mots », la définition de la micro-finance est un préalable pour permettre à tout un chacun de savoir de quoi on parle. La micro-finance désigne  l’offre de produits et services financiers aux populations pauvres et exclues des systèmes financiers traditionnels. Le microcrédit constitue la dimension la plus connue de la micro-finance, toutefois une diversité de produits et services est également proposée comme les comptes courants, l’épargne et le transfert d’argent.
C’est au Bangladesh vers les années 70 que la micro-finance  a été popularisée  grâce au Pro-
fesseur Yunus. Il a aidé les ‘’pauvres’’ en les prêtant de petites sommes d’argent et en les accompagnant dans leurs activités, grâce à cela le Pr. Yunus  a pu faire sortir des millions de ses compatriotes de la pauvreté.  Cette réussite sociale et économique lui a même valu le Prix Nobel de la Paix en 2006.
La micro-finance revêt plusieurs aspects intéressants qui pourraient réduire considérablement la pauvreté dans nos zones  rurales et urbaines. En zone rurale elle permet aux pauvres de créer et/ou de développer leurs toutes petites activités commerciales ou agricoles  génératrices de revenus réguliers, ce qui est important quand on sait que l’une des caractéristiques majeure du ‘’pauvre’’ c’est l’irrégularité de ses revenus. La micro-épargne et la micro-assurance qui seront constituées grâce à leurs activités économique,  permettront à ceux-ci de faire face à certains imprévus comme la maladie, ou encore certaines exigences comme l’école des enfants.  Les femmes sont les plus nécessiteuses, elles sont souvent chefs dans les familles monoparentales dans certains de nos Etats. Ce sont elles qui font le commerce ou l’agriculture dans nos villages pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Dans les zones rurales toujours, les coopératives agricoles  ou artisanales sont aussi les cibles de la micro-finance. A travers elle, les membres pourront avoir accès à des crédits qui leurs permettront d’augmenter leurs équipements de production, ce qui ne leur ait pas permit par les crédits bancaires  traditionnelles.  La micro-finance dans ce cas renforce non seulement les liens sociaux dans la communauté  mais aussi offre aux membres de celle-ci les moyens de sortir de la pauvreté en développant leurs moyens de subsistance.
Dans les zones urbaines, les jeunes et les femmes sont les premiers demandeurs de financement. Les projets présentés par ces derniers ne correspondent pas souvent aux lignes de crédits octroyées par les banques  commerciales, ce qui pénalisent la création d’entreprises et le développement des PME locales. C’est pourquoi, les IMF (Institution de Micro-Finance) sont la solution adaptée à ce genre de projets peu coûteux en financement. Plusieurs jeunes disposent des projets ou idée de projet, cependant l’absence de garantie ou la complexité des pièces à fournir  entravent  comme toujours leurs financements par les banques.
Au Gabon par exemple, il existe 11 IMF majeures et plusieurs fonds d’aide aux PME. Ces institutions participent chacune à son niveau au financement des PME et projets individuels. Depuis quelques années déjà des structures comme FINAM, GAMIFI, CEFEC, LOXIA EMF,  ont augmenté le volume de leurs financements à cause du nombre important de demandeurs de crédit qui se dirigent vers eux depuis quelques années. D'ailleurs les statistiques le prouvent, au 31 Décembre 2010 les ressources de l’ensemble du secteur se chiffraient à 11,90 milliards fCFA soit une augmentation de 63% par rapport à 2009. Toutefois, leurs disséminations à travers le territoire national reste faibles, ce qui ne rapproche pas les IMF des plus nécessiteux, c'est-à-dire les jeunes et les femmes. Les institutions de micro-finance sont initialement destinées aux ‘’pauvres’’, ces derniers doivent mettre en place un réseau efficace d’agences pour soutenir les petites activités commerciales à l’intérieur du pays car ce sont les populations de l’arrière pays qui connaissent véritablement une carence en financement.
L’Etat dans sa politique d’aide et de développement des PME locales  et des projets individuels, avait mis en place des structures qui avaient pour vocation la vulgarisation des IMF. Il s’agit du CNPMF (Cellule Nationale de Promotion de la Micro-finance)  ou encore le FODEX (Fond d’aide et d’EXpension). Malheureusement avec l’absence de moyens conséquents  et viables,  et une gestion scabreuses des fonds alloués, ces structures ou organismes n’ont pas connu le succès attendu. Il faut savoir que des fonds permanents et surs sont des impératifs  pour maintenir  le financement  à long terme des PME, or ces organismes souffrent d’insuffisance en capitaux permanent.
Il va sans dire que des efforts considérables restent à fournir de la part de l’Etat mais aussi de la part des IMF locales. Une meilleure politique de vulgarisation et de sensibilisation serait la bienvenue pour les micro-entrepreneurs. Des fonds conséquents et permanents doivent être mobilisés pour permettre aux organismes de micro-finances crées par l’Etat de jouer pleinement leurs rôles. En ce qui concerne les IMF locales, un meilleur  accompagnement des femmes et des projets individuels dans les zones rurales est recommandé.  La sensibilisation des bénéficiaires sur la nécessité d’avoir une culture d’épargne et d’assurance. Des mécanismes doivent être mises en place pour  faciliter la création des IMF afin que tous les détenteurs de projets puissent avoir un large choix d’offres de financement.

La micro-finance est réellement une alternative pour la lutte contre la pauvreté, elle permet aux populations vulnérables de  développer leurs activités commerciales. Elle autonomise les ‘’pauvres’’ en leurs permettant d’épargner et de prendre une assurance. Cette stabilité financière garantie la scolarisation des enfants, leurs soins médicaux, éloigne la famille de la faim et enfin responsabilise les jeunes. Les coopératives  et autres groupements d’intérêt communs trouvent en la micro-finance un moyen de développement de leurs activités, contrairement aux banques qui ne sont pas trop friands de ce genre de financement ‘’à risque’’. La micro-finance a bien réussi ailleurs, avec une meilleure adaptation par rapport à nos réalités, elle peut sans aucuns doutes couvrir les besoins en financement des détenteurs de projets ce qui in fine permettra à ces derniers de sortir de la pauvreté ou de la précarité.

            Vivement que la micro-finance participe à la lutte contre la pauvreté.

samedi 21 septembre 2013

Sujet du jour: La veuve et l’orphelin au GABON


La situation de la veuve et de l’orphelin constitue un véritable problème qui divise  la société Gabonaise . Certains sont attachés aux lois coutumières qui attribuent les biens du défunt à la famille, d'autres sont pour une évolution ou une révision de la loi afin de permettre aux veuves et aux ayant droit de jouir des biens laissés par le disparu.

Les veuves sont souvent victimes de violences après le décès du conjoint,  les injures et autres traitements humiliants sont choses courantes pendant et après les funérailles. Les orphelins n'échappent pas à ce mauvais traitement de la famille du défunt, ils sont eux aussi victimes de la cupidité de leurs oncles et neveux paternel.
Ces abus à l'encontre des veuves et des orphelins exposent ces derniers à l’extrême précarité, à la déscolarisation, à la désocialisation, à la délinquance juvénile,à la pandémie du Sida à travers la prostitution. Hormis la douleur qu'il faut supporter après la disparition de l’être cher, il faut comme si ce n'était pas suffisant, subir une autre douleur infligée par la belle famille et  la société.
Quelles solutions appropriées pour régler cette injustice? Des actions ont déjà été posées par l'Etat Il s'agit de la création d'un service public chargé de prendre en charge les difficultés de la veuve et de l'orphelin.La formulation de deux projets de lois révisant certaines dispositions du code civil Gabonais et du code de sécurité social, ayant trait à une meilleure protection de la veuve et de l'orphelin, et bien d'autres. Dans le cadre des reformes en cours d'élaboration, il y a la suppression du conseil de famille, la pénalisation des violences faites aux veuves et aux orphelin, la création du code de la famille, et enfin la modification du mode d'attribution du capital décès. Il existe à l'instar de ces dispositions d'autres textes qui sont étudiées pour renforcer le dispositif de protection de la veuve et de l'orphelin.
Toutes ces dispositions, si elles sont réalisées ou adoptées, participeront j'en suis certain à une meilleure protection de la veuve et de l'orphelin dans notre pays.

Vivement que les autorités, la société civile et chacun de nous, luttions contre ces injustices.Personne n'en est à l'abri.


lundi 16 septembre 2013

Vidéo du jour : Barrage Afrique de la Coupe du monde 2014

Les matches de barrages de la coupe du monde zone Afrique nous réservent de belles confrontations entre les dix équipes restantes à savoir : Ethiopie, le Nigéria, le Ghana, le Cameroun, la Tunisie, Egypte, Burkina Faso, Algérie, Sénégal, Cote d'Ivoire.
Les rencontres débuteront  du 11 au 15 Octobre pour l'aller, et du 15 au 19 Novembre pour le retour.
Sachez d'ors et déjà que toutes les grandes équipes n'ont pas été épargnées par le sort, des chocs au sommet sont attendus.




Cote d'Ivoire vs Sénégal
Ethiopie vs Nigéria
Tunisie vs Cameroun
Ghana vs Egypte
Burkina Faso Egypte

Revivez le tirage au sort dans cette vidéo.

Le sujet du jour : Le bilan du Gabon aux jeux de la Francophonie


Les 7e jeux de la Francophonie qui se sont déroulés à Nice en France, ont pris fin officiellement ce dimanche 15 septembre. Ces jeux ont vu la participation de 3000 jeunes de 19-25 ans en provenance de 54 pays annoncés à travers le monde.

Le Gabon qui était fortement représenté par 78 athlètes en Judo, Football, tennis de table, cyclisme, handisport, et aussi par des artistes (chorégraphe, sculpteurs, danseurs) , n'a pas comme souvent dans ce genre de compétition, su tirer son épingle des jeux.
Le bilan de nos athlètes est plus que déplorable sinon lamentable. Dans le classement général qui a été publié par les organisateurs, le Gabon est 31e ex æquo, rang qui est synonyme de l'avant dernière place. De toutes les disciplines qui concouraient sous la bannière Vert Jaune Bleu, seul le groupe de danse hip-hop Unknows Dimension  a pu lavé l'honneur en remportant une médaille de Bronze; les autres ont comme d'habitude "failli se qualifier"...mon œil oui !!!

Comment expliqué une débâcle aussi humiliante? est-ce un problème de préparation? d'organisation? Ou tout simplement de la désinvolture? Je ne saurais vous le dire. Le Directeur National des jeux de la Francophonie, lui par contre peu nous éclairer. Anaclet Mathieu TATY de son nom, affirme dans Gabonreview que " L'Etat a donné les moyens a toutes les fédérations sportives et artistiques, au moins un trimestre avant pour mieux se préparer". Aux dires du Directeur, toutes les conditions avaient été réunies pour permettre une participation honorable des athlètes Gabonais. Apparemment plus que dans le passé, l'Etat avait fait sa part du travail, ce qui veut dire que cette fois la préparation n'avait pas été entravée par le fameux "manque de moyens" qui fait toujours défaut aux équipes Gabonaises

Nos jeunes cyclistes qui n'avaient  pour la plupart que moins de 20 mois de vélo dans les jambes, ont vu deux des leurs être disqualifiés par le comité d'organisation pour défaut d'age. Il s'agit de Glenn Morgan Mouigui et Paul Maroga Moukacdo, qui avaient respectivement 17 et 18 ans alors que la limite d'age se situait entre 19 à 25 ans nous apprends le site Africatime.com. La participation de nos cyclistes a également été marquée par l'abandon de l'un des coureurs lors de la première course. Il faut savoir que ces courses avaient une allure professionnelle, ce qui a défavorisé considérablement nos représentants qui en réalité n'étaient que des débutants. On peut alors dire que le manque d’organisation a semble t-il été un handicap pour les athlètes Gabonais. Comment peut-on disqualifier deux athlètes pour défaut d'age? Mystère.
  Certains responsables disent que les athlètes Gabonais sont allés en "apprentissage" comme les cyclistes,  d'autres comme en athlétisme par " mauvais choix de la fédération" qui a favorisé certains au détriment des "performants". Trop facile comme ça!!
De toutes les manières quelques soit les raisons qui sont avancées,  ce n'est point la première participation du Gabon aux jeux de la Francophonie, en 2009 à Ottawa, le résultat était le même. A mon sens, un manque d'organisation et de véritable encadrement des sportifs, sont les principale causes de cette débâcle retentissante.
 le bilan du Gabon reste tout de même honteux et peu digne. L'amour de la Patrie, l'effort dans la difficulté, la soif de victoire, le professionalisme doivent en dépit de tous les aléas que nous connaissons,constituer un motif de réussite pour tous nos sportifs.

Vivement que le sport en général trouve une nouvelle trajectoire au Gabon...et très vite!


Classement général par pays

dimanche 15 septembre 2013

Le constat du jour : la mauvaise situation des enfants au Gabon

La situation des enfants au Gabon n'est point digne d'un Etat qui se veut protecteur de ses enfants et de ceux qui vivent sur son territoire. Depuis de longues années déjà, des critiques et des plaintes se sont succédées de la part des populations, des ONG, les associations de protection des enfants et d'autres organismes spécialisés, et même de l'Etat, pour attirer l'attention de tous sur la nécessité de garantir et de renforcer le droit des enfants en République Gabonaise.
Le bilan de la situation des enfants au Gabon en 2012 est aussi déplorable qu'alarmant.  Le droit des enfants dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la protection, sont bafoués sans pourtant voir une réaction efficace et engagée des autorités compétentes.
Rendez-vous compte que 69% des enfants Gabonais meurent avant l'age de 5 ans. Le taux de mortalité infantile qui est un indicateur  du niveau de santé d'un pays, est de 49 décès/1000. si on le compare à celui du Sénégal qui est de 55/ 1000 avec une population de 12 millions d'habitants, on peut se rendre compte des dégâts que causent ce fort taux sur notre population qui  compte un peu plus de 1.500.000 habitants.
Le Sida qui est le plus souvent transmis de la mère à l'enfant est l'une des causes de la forte mortalité des enfants, le ministère de la Santé a réagi un temps soit peu en multipliant les campagnes de sensibilisation pour les femmes enceintes afin de leurs apprendre à protéger leurs enfants du VIH.
 Le fort taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est également causé par les maladies telles que le paludisme, la rougeole, la malnutrition. selon les chiffres officiels des milliers de morts sont causés par ces maladies dont 90% par le seul paludisme.
En ce qui concerne l'éducation, des efforts ont véritablement été faits, le taux de scolarisation des enfants est de 95% ce qui constitue l'un des taux les plus élevé du continent. Toutefois dans les milieux ruraux ce taux n'est pas aussi important à cause de la pauvreté des parents, et le manque d'infrastructures éducatives ce qui rends difficile l'accès à l'éducation d'une frange des enfants. Des mesures complémentaires doivent être apportées  pour faciliter cet accès pour garantir la scolarisation de tous.
Les violences envers les enfants sont aussi un fléau social, en effet selon une étude menée en 2011, 77% des enfants Gabonais étaient victimes de violences. la tristesse de cette statistique est qu'on remarque que ces violences sont d'abord faites dans le milieu familial ensuite dans la communauté et enfin à l'école. Elles sont d'ordres physiques, psychologiques, morales et sexuels. Une de ces violence, que je ne peux faire passer sous silence, est le meurtre rituel des enfants. Cette pratique barbare  gangrène et met en péril les valeurs culturelles de nos sociétés. Laisser ces crimes continuer c'est ne pas donner aux enfants le droit à la vie, conformément à l'article 6 de la convention internationale des droits des enfants que le Gabon a paraphé. C'est pourquoi  dans l'optique d'une meilleure prise en main du problème, les  autorités, sans plus attendre, doivent ménager aucun effort pour éradiquer ces pratiques monstrueuses.
Le trafic des enfants, un autre phénomène qui a mobilisé la communauté nationale et internationale. Le Gabon a ratifié en 2000 puis adopté en 2010 le protocole des Nations-Unis relatif à la traite des êtres humains, l'Etat avait également dans le cadre de ce protocole, promulgué la loi 09/04 qui interdisait le trafic d'enfants pour exploitation économique et sexuelle. Cette loi prévoyait un emprisonnement de Cinq à quinze années accompagné d'une forte amende. Toutes ces mesures encourageantes visaient à marquer l'implication du Gabon dans cette lutte qui concerne toute l'Afrique. Il faut noter que la plupart des enfants exploités économiquement sont d'origines Ouest Africaines, ils sont aussi utilisés pour des taches domestiques dans les familles Gabonaises ou au marché Mont-Bouet pour vendre à la sauvette. Des séminaires de formations ont été organisés à travers le pays pour donner des outils aux travailleurs sociaux, aux officiers de polices judiciaires, aux magistrats, afin de lutter plus efficacement contre l'exploitation des enfants
 Pour clore ce tableau, il faut savoir qu'il existe 658 enfants vivants dans les rues au Gabon dont 595 Gabonais et 63 d'origines Africaines. Ces chiffres ont été révélés après une étude menée de 2011 à 2012 par le Ministère de la Famille et L'UNICEF. Beaucoup de ces enfants sont des orphelins, des victimes de guerre dans certains pays, du Sida et de la pauvreté.

Vivement que chacun de nous commence à lutter contre toutes les formes de violations faites aux enfants

samedi 14 septembre 2013

Une dotation de 150000 USD si vous avez un projet innovant

Beaucoup parmi vous ont des projets très porteurs mais qui manquent de financement pour voir leurs réalisations. Une opportunité vous est offerte par la African Innovation Foundation qui pour l'année 2014, a lancé un appel à candidature pour le Prix pour l'Innovation en Afrique.
 Ce prix aura pour but d'encourager l'innovation des jeunes entrepreneurs Africains à travers l'octroie d'un montant de 150000 USD aux  trois ( 3) meilleurs projets. Le premier projet retenu recevra seul 100000 USD, le deux autres se partageront le reste.
Les domaines retenus par le AIF (African Innovation Foundation  ) sont aussi variés qu’intéressants, en effet les innovateurs que vous êtes, chers lecteurs, devront proposer des projets à fort potentiel dans les domaines suivants :
-Agriculture et agro-industrie
-Applications informatiques
-Environnement, énergie et eau
-Santé et bien-être
-Secteur secondaire et tertiaire
Le choix de ces domaines s'insère dans une approche qui vise à solutionner les problèmes quotidiens des africains au sein de leurs localités. Le Fondateur du prix Jean Claude Bastos de Morais commente lui même que  " Ce prix encourage les Africains à développer des solutions créatives pour régler les défis du quotidien", ce qui doit être en principe la finalité de toute innovation.
 Le premier.prix de l'édition 2013 avait été attribué à AgriProtein ( Afrique du Sud) pour le caractère novateur du système de recyclage des nutriments qu'ils avaient mis en place. Les deuxièmes, Hassine Labaied et Anis Aouini de Saphon Energy (Tunisie) pour avoir crée une éolienne sans pales; le troisième, Sanoussi Diakité (Sénégal)  pour avoir construit et distribué une machine thermique qui décortique 5 kg de fonio (céréales très utilisés en Afrique de l'Ouest) en 8 minutes. Ces  projets ont tous été très innovateurs car elles ont apporté des solutions aux difficultés dont font face les populations..
Vous aussi, si  vous avez des projets similaires que vous aimeriez soumettre, n'hésitez pas, envoyez-le. La date limite des inscriptions est le 31 Octobre 2013. Pour obtenir plus d'informations, consulter ce site : www.innovationprizeforafrica.org.
 
                   
                            Vivement que votre projet soit choisi

         
             




mercredi 11 septembre 2013

image du jour : Un nouveau téléphone Africain


Elikia c'est son nom, il a été crée par la société VMK,  une entreprise Congolaise appartenant à un jeune Congolais Vérone Mankou
La société a présenté ce 30 Août sa nouvelle création, un téléphone basique qui regroupe les fonctionnalité les plus usuelles. Orienté vers le multimédia, il intègre des fonctionnalités  variées comme le partage à ses amis des éléments multimédia sur les réseaux sociaux Facebook tweeter et les autres. Pour la musique, il est doté d'un baladeur Mp3, d'une radio FM. Le téléphone est livré avec Opéra Mini, il a un appareil photo mini de 2 méga pixels. Son prix:  25000 F cfa (38 Euro)
La conception du produit s'est faite au Congo mais le montage en Chine. Coût du projet: 150.000.000 Fcfa (300000 Dollars)
Il faut dire que l'entreprise VMK n'est pas à sa première sortie, son créateur (photo ci-contre) avait déja sorti en 2011 la première tablette Africaine WAY-C, ensuite en 2012 il sort le premier smartphone Africain. C'est deux sorties ont été une réussite totale.

On ne peut que lui souhaiter le meilleur, prospérité et réussite à ce Congolais qui fait la fierté de tout le continent Africain.

Vivement que d'autres suivent son exEmple.







sources: journaldebrazza, rfi,VMK.com

Le pourcentage du jour : 5%

Le diabète est une maladie assez bien connue par les Gabonais, mais pourtant elle fait énormément de ravages. La sédentarisation et le changement de régime alimentaire des Gabonais, ont complètement favorisé la propagation de cette maladie au sein de la population. Le ministre de la santé, Léon Nzouba déclare en 2012 qu'au Gabon  5% de la population était malade de diabète,si rien n'est fait d'ici là, elle pourra atteindre 10% dans 25 ans  ce qui fait du Gabon un des pays les plus touchés par cette maladie en Afrique.C'est dans l'optique de lutter contre sa propagation que de nombreuses campagnes sont faites pour sensibiliser et pour dépister les populations.
Il faut ajouter qu'il existe plusieurs types de diabète: le diabète de type 1 qui touche 10% des diabétiques,celui de type 2 qui touche 85%, les 5% pour les autres type de diabète. Sachez que c'est le diabète de type 2 est le plus dangereux.


Vivement que ces campagnes de sensibilisations et de dépistages se multiplient...Chacun devrait également veiller sur son hygiène de vie maintenant que vous connaissez les causent principales

Histoire du jour : La pierre de M'bigou

Agréable à la vue et aux sens, féminine, gracieuse et fragile, la pierre de M'bigou nourrit tous les fantasmes. Elle symbolise à n'en point douter le savoir faire Gabonais en sculpture. Elles sont vendues dans les villages artisanaux de la capitale, ou à la sauvette au supermarché M'bolo. Les touristes friands de sculpture se régalent  à la vue de cette pierre aux traits arrondis et sympathiques.La pierre de M'bigou est mondialement connue, on ne le dit pas souvent, mais elle participe beaucoup à la promotion culturelle du pays.
Mais connaissons nous l'histoire de cette pierre? Comment a t-elle été connue par le reste du pays? Tant de questions qui ont toujours suscitées ma curiosité.
Pour connaitre son histoire, quoi d'autre que la tradition orale; Une légende dit que le créateur donna la pierre à la foret pour que les féticheurs puissent fabriquer leurs "fétiches". Hormis cet aspect mystique, la pierre était aussi  utilisée pour  fabriquer  des couteaux, des pipes, les pots ou des vases, on sculptait comme on taillait le bois et on en façonnait des objets utiles. La pierre de M'bigou est extraite de plusieurs carrières du pays et plus particulièrement de M'bigou, d'ou son nom.
A M'bigou en 1927, le commandant Français nommé Mariani qui se promenait remarque un homme fumant une pipe taillée sur la roche délicatement. Le charme de l'objet attira l'attention du commandant , il s'approcha de l'homme pour en savoir plus, ce que l'homme fit avec joie. C'est ainsi qu'est découvert la pierre par les colons. Après quelques années, des missionnaires et des administrateurs Français sollicitèrent des sculpteurs pour réaliser des "figurines représentant femmes, enfants et autres scènes de la vie quotidienne" selon Roland Duboze qui avait réalisé un documentaire sur la pierre de M'bigou.
 C'est durant les années 60 qu'un sculpteur Franco-gabonais Basile Allainmat, séduit par le travail effectué par les sculpteur de M'bigou, propose à certains d'entre eux de s'installer à Libreville dans un village artisanal près de l'aéroport. Il créa plus tard une coopérative, le COOPAM (coopérative des produits artisanaux de M'bigou) en 1980, C'est par cette dernière que la pierre de M'bigou se fait connaitre des Librevillois et des touristes.
Des grands sculpteurs comme Maitre Konongo ont révolutionné la pierre en lui donnant forme dans l'art abstrait et contemporain. C'est une pierre qui prend toutes les formes que le sculpteur lui donne, ce qui est une autre de ses qualités.

Vivement que la pierre de M'bigou soit davantage valorisée pour que les sculpteurs vivent de leur art.




mardi 10 septembre 2013

vidéo du jour : Un Gabonais lutte pour la protection des éléphant.

C'est un noble combat que de dévouer sa vie à la sauvegarde des éléphants de la foret . On ne parle pas beaucoup de ce genre de Gabonais qui mènent un vrai combat pour les générations futures.La protection de l'environnement commence par nous-mêmes, la foret est d'abord la notre avant d’être pour la planète entière.
Le Gabon connait depuis quelques années une recrudescence du trafic d'ivoire, selon un responsable Gabonais des Eaux et forets, le Gabon "perd 5O éléphants par jour à Minkébé" ce qui est  énorme. Des mesures sont prises par les autorités pour endiguer ce phénomène qui ma foi met en danger l'écosystème du pays.
Des moyens techniques et humains doivent être augmenter pour permettre à ces hommes et femmes de lutter plus efficacement contre le braconnage des éléphants.

Vivement que les éléphants soient mieux protégés, il y va de notre faune.

Alerte du jour : Une jeune Gabonaise a besoin d'aide en Indonésie

Voilà une autre histoire qui a attirée mon attention car il s'agit d'une compatriote qui a urgemment besoin d'aide en Indonésie.
Elle se nomme Ango Nfene Agnès Martine, une jeune Gabonaise de 29


ans partie en Indonésie avec son compagnon pour y séjourner quelques jours. Après quelque temps passé avec son fiancé à Jakarta la capitale de l'Indonésie, elle se retrouve abandonner à elle après que selon ses dires son fiancé ait disparu subitement sans une quelconque explication ou aide.
C'est à la suite de cela que les problèmes de Agnès commencent à Jakarta, ne disposant plus de visa en cours de validité, elle est obligée de vivre dans la clandestinité et mendie pour survivre dans ce pays qu'elle voulait au départ découvrir avec son amoureux.
Selon Gabonlibre, elle aurait écrit aux hautes autorités du pays afin que ceux-ci l'aident à rentrer au pays, mais ses appels et courriers sont restés sans suite, ça fait déjà 3 ans. Notre compatriote explique qu'elle est en froid avec ses parents car ces derniers l'on délaissé quand elle était plus jeune, elle ajoute qu'elle est la parente de Stephanie Afène l'artiste Gabonaise.
C'est dans la détresse et l'abandon qu'elle demande à toutes les bonnes volontés de l'aider à rentrer au pays, c'est son seul souhait. Ca fait 3 ans que ça dur pour notre compatriote. Pour la joindre vous pourrez la contacter sur Skype "Oscar versace", son adresse e-mail: agnesouimartine@yahoo.fr. Le numéro répond au +62082310953779.
Faites preuve de solidarité, si vous pouvez passer un coup de fil ou informer quelqu'un qui peut agir, faites le ses coordonées sont là.

Vivement qu'elle rentre rapidement au Gabon

Le score du jour : 3-O

Les panthères du Gabon U-20 ont laminé la sélection Haïtienne par un score sans appel de 3 buts à zéro. L'équipe Gabonaise qui avait fait match nul (1-1) lors du premier match face au Sénégal, s'est donnée des bonnes raisons d'y croire pour le reste de la compétition en battant de la plus belle des manières l'équipe haïtienne.
Les deux premiers buts Gabonais ont été inscrits lors de la première mi-temps par Cédric Ondo Biyogho et  Serge Kevin Aboué Angoué. Le troisième but qui a abrégé les souffrances de l'équipe haïtienne a quant lui été marqué à la 78e minutes par Régis Romaric Nzong Bitoughé.
Les panthères affronteront le Liban qui été battu par le Sénégal (4-0) au compte de leur  troisième match.

Vivement que cette victoire soit le début d'une longue série pendant ces jeux....Bravo !!!

Sujet du jour : Nos langues sont menacées...Cas du Yipunu

Alors que les francophones célèbrent actuellement la langue française à travers les jeux de la Francophonie à Nice en France, au Gabon on s'inquiètent depuis plusieurs années déjà de la menace de la langue française sur les langues locales.
Le français est véritablement la langue la plus parlée au Gabon, elle a pris depuis de nombreuses années et pour des raisons diverses telles que, la scolarisation grandissante, l'exode rural, la télévision et internet, des proportions qui tendent à tuer les langues locales.
Ce n'est pas une mauvaise chose que de parler français, au contraire cette langue a faciliter l'unité du peuple et la cohésion nationale. C'est la langue officielle du Gabon depuis les indépendances, elle est langue d'enseignement dans les universités et les écoles. C'est elle qui nous permet le dialogue entre deux personnes d'ethnies différentes. C'est dire que le Français est important, mais pas au point de menacer nos langues.
La plupart des langues du GABON son menacées
Les jeunes d'aujourd'hui perdent l'habitude de parler en langue,pour certains c'est devenu gênant de parler sa langue devant les autres, quelle absurdité. 80% de la population vit en ville, on y retrouve toutes les langues du pays, ce qui a favorisé le brassage des peuples et des langues. Cependant avec le Français qui est plus utilisée,  les langues locales ont du mal à être apprises et transmises aux plus jeunes.
Ce documentaire traite le cas de la langue Yipunu qui comme toutes les autres langues est menacée par le Français et l'exode rurale..Ce documentaire nous plonge dans la culture Yipunu, on apprends beaucoup de leurs us et coutumes, leurs langues, et leurs contes. Personnellement j'ai beaucoup appris des pleureuses.
Parler sa langue rapproche de sa culture, ça nous ramène à nos origines, ça nous imprègne de nos croyances, nos vertus et valeurs, nos us et coutumes. Le français n'est pas notre langue, juste celle qui nous sert de courroie de communication, elle ne peut et ne doit prendre le pas sur nos langues vernaculaires.
Nos dirigeants voyagent pour valoriser la langue française à travers l'Afrique et le monde. Et nos langues?Et leurs valorisations? promotions et protection?  Il est incompréhensible de voir nos langues mourir sans prendre les mesures nécessaire pour leurs conservations. Cette situation s’amplifie par le manque de structures culturelles, l'absence de musées, de théâtres, de conservatoires des langues locales, etc.. Toutes ces insuffisances contribuent fortement à la méconnaissance de nos langues par les plus jeunes.

Vivement que chacun comprenne que la langue se parle et s'apprend d'abord dans nos famille. C'est de là que doit commencer la préservation.




lundi 9 septembre 2013

La vidéo du jour : horrible accident en Afrique du sud

Attention les images sont choquantes.
Un horrible accident s'est produit jeudi passé à Durban en Afrique du sud. Un poids lourd à vive allure a brûlé un feu de signalisation et fauché sur son passage des véhicules tuant au passage 20 à 27 personnes.
Selon les personnes qui étaient sur place, les lieux du sinistre ressemblaient à une "zone de guerre".Le dramatique carambolage a emporté deux taxis mini bus et une voiture en plus du poids lourd.
A l'origine de cet accident un problème de freins, le conducteur un jeune homme de 23 ans a été inculpé vendredi  de 22 chefs d'inculpation pour meurtre et conduite dangereuse principalement.


Vivement que les mesures adéquates soit prises pour éviter à l'avenir ce genre de drame.


Source : metronews

L'info du jour : Samuel ETO'O annonce sa retraite internationale

L'international Camerounais Samuel ETO'O, 32 ans, aurait annoncé à ses coéquipiers sa retraite internationale à l'issu du match gagné dimanche (1-0) face à la Libye.
La raison évoquée selon L'Equipe, serait pour "régler des problèmes personnels" mais selon une autre source, il s'agirait d'un nouveau désaccord avec les dirigeants qui ne voulaient pas titularisés ses coéquipiers, Webo et Kamei. D'autres sources comme celles de Europe1 affirme qu'il n'aurait pas donner les raisons de cette décision à ses coéquipiers, juste les "souhaiter bonne chance" pour les échéances à venir.
De toute façon, le sociétaire fera surement une déclaration officielle pour infirmer ou confirmer cette information.
On retrouve dans le palmarès international de ETO'O fils 2 coupes D'Afrique des Nations, 1 fois vainqueurs des jeux olympique.

Vivement qu'il change d'avis, la coupe du monde c'est pour bientôt.
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Question du jour :Se faire enrôler ou ne pas se faire enrôler?

Se faire enrôler ou ne pas se faire enrôler? c'est une question que beaucoup se posent et à juste titre d'ailleurs. En effet, avec un peu de hauteur on est emmené à se demander à quoi bon aller se faire enrôler quand on sait au préalable que ça ne changerait rien à notre quotidien de citoyen.
J'entends déjà depuis ici certains dire que se serait manqué de patriotisme et de civisme que de ne pas se faire enrôler, car cette campagne ne concerne pas seulement le fichier électoral biométrique, qu'ils prétendent être fiable, mais aussi à établir le fichier d'état civil pour les passeports, actes de naissance, permis de conduire etc..
Tout ça c'est bien,  mais je leurs dirais que c'est également un manque de patriotisme et de civisme de leur part que de ne pas faire convenablement leur travail quand ils sont élus. Pourquoi exiger des populations des efforts que eux-mêmes n'arrivent pas à faire quand ils sont en poste?  C'est semble t-il abusé de notre bonne foi qui n'est malheureusement pas réciproque.
Le cas de Libreville justifie à lui seul cette réticence populaire. Le milieu de vie des Librevillois se détériore d'années en années, le système de ramassage et de traitement des ordures ménagères est pratiquement inexistant, l'absence totale d'aires de jeu dans les quartiers, de parcs d'attraction, la prolifération des bars et autres débits de boissons alcoolisées, la dépravation des mœurs, l'insécurité qui sévit plus que jamais, l'absence de véritable politique d'urbanisation, le manque de route et le problème des embouteillages qui ne sont toujours pas réglés. Autant de problèmes vieux comme le monde qui font en sorte qu'on se demande si cela vaut vraiment la peine d'aller  se faire enrôler.
Un temps soit peu Messieurs les dirigeants, pensez-vous réellement que l'état actuel de  Libreville et des autres villes du Gabon, puisse donner envie aux citoyens d'aller se faire enrôler? Pour s'attendre à quoi plutard? au changement de méthodes de gestion ? Laissez moi rire, on ne fait pas du neuf avec du vieux. Si tant est que vous vouliez vraiment faire du neuf, c'est pas avec les mêmes têtes là voyons !!!
Il faut savoir que le manque d’engouement des populations à aller s’enrôler n'est pas seulement, comme il est dit dans les médias, une mauvaise habitude Gabonaise à faire les choses au dernier moment, c'est aussi et surtout le témoignage du désintéressement sincère et prononcé des populations par rapport aux joutes électorales de Novembre prochain.
 Il  existe tout compte fait une réelle crise de confiance entre les populations et leurs élus,  un lien fort s'est cassé, les gens n'y croient vraiment plus tellement ils ont été déçus et trompés à plusieurs reprises. Pour beaucoup, le panorama actuel des postulants ne présage non seulement pas  une meilleure gestion avenir de nos villes mais aussi une amélioration  des conditions de vie tant souhaitée par tous les citoyens.

Vivement que chacun opère le meilleur choix pour sa ville.

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samedi 7 septembre 2013

Une autre vidéo du jour : Libreville croule sous les ordures

Ce sont des rappeurs Gabonais qui ont réalisés ce clip vidéo, ils dénoncent  la mauvaise gestion du Gabon en général et de Libreville en particulier. La capitale Gabonaise, au vue de ces images, est apparemment devenue une décharge à ciel ouvert, les populations côtoient les immondices telles des rats. Ces rappeurs ne sont pas d'ailleurs les premiers à décrier cette situation d'un autre age, au  JT de 20h du  mercredi 04 septembre de Gabon télévision, la première chaîne de télé gabonaise pro- gouvernementale, les journalistes n'étaient pas aller avec "le dos de la cuillère" dans le reportage, ce qui est un fait rare. C'est dire combien de fois cette situation dérange et accable tout le monde.

Vivement que les autorités compétentes reprennent leurs responsabilités car il y va de la santé des Librevillois et de l'image du Gabon.

La vidéo du jour :Les Camerounais du Gabon

Après plusieurs années passées au Gabon, certains on encore du mal à s'intégrer d'autres tant bien que mal se sentent au Gabon comme chez eux au Cameroun.

Suite de l'affaire du Gabonais jugé en France pour meurtre.

Le jugement est tombé, Dany Manfoumbi écope une peine de 20 ans de réclusion pour l'assassinat du journaliste Français Bernard Mezières. Le fils du journaliste qui était le commanditaire du meurtre, est quant à lui condamné à 13 ans de prison pour complicité.
Il est important de souligner que Dany Manfoumbi a également été condamné à huit années de suivi socio-judiciaire avec obligation de soins après sa sortie de prison.
Selon la dépêche de l'AFP, le procès s'est beaucoup plus concentré sur le mobile du crime, les deux jeunes hommes avaient été consultés par des experts, et leurs conclusions disaient qu'ils étaient "narcissiques"  et que Dany Manfoumbi était " très dangereux" puisqu'ils n'arrivaient pas à donner un mobile précis.
L'avocat du Gabonais, Me Eric Dupont-Moretti,explique que les multiples "viols" que Dany Manfoumbi  "prétend" avoir subis durant son enfance, et la "drogue qui les a démoli" ont contribué à cet engrenage.
Luc Mazières, le fils et commanditaire, découvre quant à lui que Bernard Mazières n'était pas son père Biologique. Rocambolesque!!

C'est une histoire tragique mais qui nous enseigne la nécessité de s'aimer véritablement dans la famille, entre amis, entre nous tout simplement, cela nous rendrait tous équilibrés et heureux.

vendredi 6 septembre 2013

L'histoire du jour : Un Gabonais accusé et jugé pour meurtre en France.

Ça n'arrive pas souvent de lire ce genre d'information horrible concernant la diaspora Gabonaise. Dany Manfoumbi est un jeune compatriote de 25 ans qui est présumé coupable dans le meurtre atroce d'un journaliste Français Bernard Mazières, commandité par le fils Luc
 âgé de 17 ans.
Les problèmes familiaux entre les Mazières seraient le mobile du crime, sans compter que le fils avait un grand besoin d'argent.
Il aurait prévenu son père de l'arrivée d'un ami pour récupérer des écouteurs audio; c'est arrivé au domicile du journaliste que Manfoumbi armé d'un marteau et d'un couteau fracasse le crane de l'homme en le laissant aucune chance de survivre. il  termine sa basse besogne en dérobant les cartes de crédits de sa victime allongée.
Dany Manfoumbi et son ami risquent la réclusion criminelle à perpétuité. Verdict aujourd'hui le O6 septembre....Affaire à suivre



Source: Le Figaro

Vidéo du jour : Mounana, la ville polluée et abandonnée.



Cette situation est aussi triste que les décès causés par la radioactivité. Des mesures doivent être prises pour permettre aux personnes exposées ou malades de se soigner et de se faire indemniser. Selon

jeudi 5 septembre 2013

Le sujet du jour : Les Gabonais, grands consommateurs d'alcool.

On a souvent caractérisé les Gabonais comme étant de grands buveurs d'alcool à l’occurrence de bière. Partout à travers le monde cette étiquette nous colle à la peau, sans compter sur place au Gabon ou cette vérité est justifiée tous les jours que le bon dieu fait.  Les statistiques (carte sur la consommation de bière par pays) donnent entièrement raison aux dires sur ce sujet, en effet les Gabonais consomment en moyenne 55,8L/ de bières par an ce qui fait d'eux
les deuxièmes plus grands consommateurs en Afrique après l'Afrique du Sud et les trentièmes mondial après la Suisse. C'est une performance qui peut honorer certains mais en réalité elle n'honore absolument pas, elle confirme plutôt  notre abus d'alcool.
De jeunes Gabonais ont effectué durant cette année un sondage sur la consommation d'alcool auprès d'un échantillon de 100 personnes de tous ages à Libreville; les résultats de ce sondage sont édifiants, 70% des Gabonais boivent les alcools, 46%  d'entre eux consomment de la bière le reste d'autres alcools comme le vin , les liqueurs etc. Ces chiffres montrent à quel point l'alcoolisme fait parti de nos quotidiens, dans les familles, au travail, à l'école, au quartier et j'en passe.
Il n'y a encore pas longtemps les hommes étaient les seuls sur qui on pointait du doigt sur cet abus d'alcool, aujourd'hui les femmes prennent maintenant le flambeau, elles boivent beaucoup et fument comme des hommes.Si c'est ça l'émancipation des femmes, alors on sait trompé.
Les dégâts causés par l'abus d'alcool au Gabon sont nombreux : Les accidents de circulation, l'alcool en est la première cause,  l'alcoolisme des parents qui divisent chaque jour les familles au péril des enfants, l'absentéisme des travailleurs, élèves et étudiants, il y a aussi le vagabondage sexuel, les maladies telles que la cirrhose du foi, l'hypertension,le VIH Sida etc..
Plusieurs facteurs favorisent cet état de fait; d'abord la prolifération des bars dans la capitale gabonaise, les bars jonchent les rues et les abords d'écoles et universités; l'absence de divertissement pour les jeunes, il n'existe pas assez d'endroits sains pour passer du temps en famille avec sa copine ou des amis; le matraquage publicitaire autour des boissons alcoolisées,  l'inertie des gouvernants qui apparemment ne semblent pas préoccuper par ce fléau qui tue à petit feu, les soucis que les gabonais rencontrent chaque jours,  etc..
Les solutions comme toujours sont déjà trouvées mais il y a juste un problème de volonté et de prise de conscience non seulement collective mais également individuelle. Les pouvoirs publics doivent renforcer la mesure sur les heures d'ouvertures et fermetures des débits de boisson, l'interdiction sur la  vente de boissons alcoolisées aux mineurs ,effectuer  les tests d’alcoolémie aux automobilistes. Il y a aussi le contrôle parental qui a une place de choix dans ce combat, les ONG et autres associations qui multiplient déjà des campagnes de sensibilisations sur l'alcoolisme doivent être encouragés à mener plus d'action sur le terrain.

Vivement qu'on se reprenne en main.


sources: Plans nationaux d'action conjointe.
             TPEalcoolgabon.skyrock.com


Vidéo du jour: Un fétiche a collé les sexes de ces deux adultérins.




La vidéo parait surréaliste mais je vous assure qu'elle est authentique. La scène se déroule au Kenya, un homme a vu son sexe bloquer dans celui de la femme de son voisin. Le mari avait fait un gris-gris pour attraper celui qui le cocufiait. Trop drôle mais vraie.
Petit mot: Ne jamais coucher avec une femme mariée, surtout sa voisine.

mercredi 4 septembre 2013

La problématique du financement des PME Africaines

Les multiples difficultés que rencontrent les PME Africaines pour trouver des financements adaptés contribuent ,sans risque de me tromper, efficacement à la faiblesse des richesses créées par ce secteur d'activité.
Alors que les PME représentent la majeure partie des entreprises Africaines,  le segment des PME en Afrique subsaharienne représente 90% de l'ensemble des entreprises dont 70 à 80%  sont de micro ou de petites entreprises, elles contribuent à peine à 20% du  PIB dans la plupart de nos Etats.
 Ces entreprises quoique petites constituent l'une des principales  sources de revenu et d'emploi pour les populations. Il est important de noter ici que la moitié de ces PME appartiennent aux femmes, ce qui montre une nouvelle fois la détermination de celles-ci à prendre les choses en mains.
 En général, l'accessibilité et le coût du financement sont les plus cités comme les raisons de cette situation; En effet la Banque Mondiale a constaté que le volume de financement que les banques octroient aux PME Africaines  était de 5,4%  du total des crédits bancaires contre 15,6%  dans les autres pays en développement non Africains. Le coût de financement est aussi selon la Banque Mondiale trop coûteux pour les PME Africaines, les banque exigent des taux d’intérêts de 15,6% en moyenne contre 11% en moyenne dans les autres pays en développement non Africains. Selon  Admassu Tadesse,vice-président en charge des opérations à la Banque de développement de l'Afrique Australe, la faiblesse de financement des PME peut être expliquée par trois facteurs selon lui :  Le premier, L'insuffisance de garantie ou d'autres mécanismes de prévention des risques chez les PME. Le second c'est la capacité de gestion et d'absorption des ressources des PME qui sont insuffisantes pour permettre une utilisation efficiente des financements proposés. Le troisième point serait des problèmes étrangers aux PME notamment le sexe des propriétaires ( les femmes sont le plus souvent désavantagées), l'age de l'entreprise, et le parrainage ( appartenir à un partit politique ou à des cercles d'influences) sont entre autres les plus courants.
L'absence de financement alternatif contribue lui aussi à la faiblesse des financements de nos PME, le crédit bancaire est trop souvent mis en avant alors que d'autres modes de financement devraient être développés. Les établissements de micro-crédits en dépit de la faiblesse de leurs capacités financières par rapport aux banques, sont des financements alternatifs que disposent les PME. Ces établissement doivent jouer leurs rôles d'accompagnement aux PME.
Plusieurs solutions ont été proposées pour booster les petites entreprises Africaines. Il y a d'une part la mise en place d'institutions spécialisées qui accompagneraient les PME de leur création à leurs développement, d'autre part les Etats devraient créer des fonds d'aides aux PME ceci pour augmenter les capitaux propres de ces derniers afin de pouvoir offrir des garanties aux Banques. Les modes de financements adaptés doivent aussi être élaborés par les banques pour arrimer leurs offres de crédits aux réalités locales. Les politiques de formation des jeunes entrepreneurs sont également recommandées pour donner à ces derniers les outils nécessaires pour le développement de leurs projets d'entreprise.

Vivement que les PME occupent la place qui leurs revient...


sources: Les Afriques
              Secteur privés et développement



La Fouine souhaite devenir Gabonais

Le rappeur Français d'origine Marocaine La Fouine aurait demandé au Président Gabonais de lui "offrir" la nationalité Gabonaise selon le site d'information Gabonews. En effet C'était pendant un concert à Libreville pour la cloture d'un concours Hiphop qu'il aurait fait cette demande devant le public de Gabon expo. le rappeur Français a été enthousiasmé par l'acceuil qui lui a été réservé et la chaleur du public Gabonais. Vetu du maillot de Pierre-Emerick AUBAMEYANG, le rappeur n'a pas caché sa joie en disant qu'il était "Heureux de fouler le sol Gabonais, terre de paix et d'hospitalité" devant le public chaud qui l'acclamait.

mardi 3 septembre 2013

Conférence débat sur l'Afrique et ses disparités

Ce samedi 07 septembre se déroulera à 16h à la place du Souvenir Africain de Dakar au Sénégal, une conférence débat dénommée "Les discours qui font bouger l'Afrique", elle portera sur dès sujets variés tels que: La Gouvernance économique en Afrique, l'Energie en Afrique, le décalage Afrique Francophone et Anglophone, le role des écrivains en Afrique etc. Les intervenants à cette conférence débat seront à la hauteur des sujets, à savoir M. Lionel Zinsou ancien conseillé du Président du Bénin et Soumaila Cisse ancien ministre des finances du Mali. Les sujets qui seront traités durant cette conférence débat doivent tous nous interpeller et attirer notre attention car ils sont de notre temps.

La photo du jour

Les étudiants Gabonais résidents à Dakar reconnaissent surement ce terrain de basket, c'est celui de Dieuppeul 1. Je tenais à le mettre en photo du jour parce que son cas m'interpelle tout particulièrement. Il fut un temps ou on se retrouvait ponctuellement le jeudi et dimanche matin pour jouer afin de garder la forme mais aussi pour avoir les nouvelles de tout un chacun. C'était un moment de grand partage et de communion; Certains visages qui avaient " disparus de la circulation" réapparaissaient, l'actualité du pays était décryptée, les rendez-vous pour une quelconque aide était pris.Il y avait parfois des moments de disputes entre nous, certains voyaient leurs nerf mis à vif par d'autres qui se chargeaient de faire cette tache, juste pour "gazer" comme on dit. Néanmoins nous nous comprenions et étions vraiment assez proches et solidaires, ce qui est important pour nous qui sommes à l'étranger. Aujourd'hui les choses ont complètement changé au terrain de basket de Dieuppeul 1, les gens ne viennent presque plus. Certains férus de basket parmi nous répondent toujours présents et tot d'autres sont soit absents ou viennent très en retards. Ces nouvelles habitudes quoiqu'elles existaient déjà mais pas à ce "degré", ont irrité plus d'un ce qui a eu pour conséquence naturelle la fin de ces retrouvailles au terrain de Dieuppeul 1. Certains ont essayé tant bien que mal à relancer l'activité mais en vain, les vieux démons faisaient toujours surface. Le message que je tiens à lancer aux membres de Dieuppeul basket: Voici un moment qui nous gardait unis et proches, au moins on attendait pas le weekend en boite ou dans le maki pour prendre les nouvelles des freres, au moins on arrivait à se faire comprendre sur des sujets d’intérêts communs, au moins on se sentait pendant plus de deux heures au Gabon meme en étant au Sénégal.C'est essentiel tout cela, l'unité commence d'abord ici et après au Gabon. DIEUPPEUL BASKET EXISTE TOUJOURS, IL NE PEUT PAS MOURIR COMME CA. REVENEZ !!!!

lundi 2 septembre 2013

Le score du jour: 4-1

Gabon: L'équipe U19 OM a affronté ce matin la sélection U19 des Panthères du Gabon. L'équipe se prépare pour les jeux de la Francophonie qui se dérouleront à Nice en France du 7 au 15 Septembre. Une seule option: ressaisissez-vous très vite pour éviter ce genre de score durant la compétition qui débute dans tout juste 5 jours.
                         
IMAGE DU JOUR : Voici le message que j'adresse pour la paix en Syrie.