mercredi 11 septembre 2013

image du jour : Un nouveau téléphone Africain


Elikia c'est son nom, il a été crée par la société VMK,  une entreprise Congolaise appartenant à un jeune Congolais Vérone Mankou
La société a présenté ce 30 Août sa nouvelle création, un téléphone basique qui regroupe les fonctionnalité les plus usuelles. Orienté vers le multimédia, il intègre des fonctionnalités  variées comme le partage à ses amis des éléments multimédia sur les réseaux sociaux Facebook tweeter et les autres. Pour la musique, il est doté d'un baladeur Mp3, d'une radio FM. Le téléphone est livré avec Opéra Mini, il a un appareil photo mini de 2 méga pixels. Son prix:  25000 F cfa (38 Euro)
La conception du produit s'est faite au Congo mais le montage en Chine. Coût du projet: 150.000.000 Fcfa (300000 Dollars)
Il faut dire que l'entreprise VMK n'est pas à sa première sortie, son créateur (photo ci-contre) avait déja sorti en 2011 la première tablette Africaine WAY-C, ensuite en 2012 il sort le premier smartphone Africain. C'est deux sorties ont été une réussite totale.

On ne peut que lui souhaiter le meilleur, prospérité et réussite à ce Congolais qui fait la fierté de tout le continent Africain.

Vivement que d'autres suivent son exEmple.







sources: journaldebrazza, rfi,VMK.com

Le pourcentage du jour : 5%

Le diabète est une maladie assez bien connue par les Gabonais, mais pourtant elle fait énormément de ravages. La sédentarisation et le changement de régime alimentaire des Gabonais, ont complètement favorisé la propagation de cette maladie au sein de la population. Le ministre de la santé, Léon Nzouba déclare en 2012 qu'au Gabon  5% de la population était malade de diabète,si rien n'est fait d'ici là, elle pourra atteindre 10% dans 25 ans  ce qui fait du Gabon un des pays les plus touchés par cette maladie en Afrique.C'est dans l'optique de lutter contre sa propagation que de nombreuses campagnes sont faites pour sensibiliser et pour dépister les populations.
Il faut ajouter qu'il existe plusieurs types de diabète: le diabète de type 1 qui touche 10% des diabétiques,celui de type 2 qui touche 85%, les 5% pour les autres type de diabète. Sachez que c'est le diabète de type 2 est le plus dangereux.


Vivement que ces campagnes de sensibilisations et de dépistages se multiplient...Chacun devrait également veiller sur son hygiène de vie maintenant que vous connaissez les causent principales

Histoire du jour : La pierre de M'bigou

Agréable à la vue et aux sens, féminine, gracieuse et fragile, la pierre de M'bigou nourrit tous les fantasmes. Elle symbolise à n'en point douter le savoir faire Gabonais en sculpture. Elles sont vendues dans les villages artisanaux de la capitale, ou à la sauvette au supermarché M'bolo. Les touristes friands de sculpture se régalent  à la vue de cette pierre aux traits arrondis et sympathiques.La pierre de M'bigou est mondialement connue, on ne le dit pas souvent, mais elle participe beaucoup à la promotion culturelle du pays.
Mais connaissons nous l'histoire de cette pierre? Comment a t-elle été connue par le reste du pays? Tant de questions qui ont toujours suscitées ma curiosité.
Pour connaitre son histoire, quoi d'autre que la tradition orale; Une légende dit que le créateur donna la pierre à la foret pour que les féticheurs puissent fabriquer leurs "fétiches". Hormis cet aspect mystique, la pierre était aussi  utilisée pour  fabriquer  des couteaux, des pipes, les pots ou des vases, on sculptait comme on taillait le bois et on en façonnait des objets utiles. La pierre de M'bigou est extraite de plusieurs carrières du pays et plus particulièrement de M'bigou, d'ou son nom.
A M'bigou en 1927, le commandant Français nommé Mariani qui se promenait remarque un homme fumant une pipe taillée sur la roche délicatement. Le charme de l'objet attira l'attention du commandant , il s'approcha de l'homme pour en savoir plus, ce que l'homme fit avec joie. C'est ainsi qu'est découvert la pierre par les colons. Après quelques années, des missionnaires et des administrateurs Français sollicitèrent des sculpteurs pour réaliser des "figurines représentant femmes, enfants et autres scènes de la vie quotidienne" selon Roland Duboze qui avait réalisé un documentaire sur la pierre de M'bigou.
 C'est durant les années 60 qu'un sculpteur Franco-gabonais Basile Allainmat, séduit par le travail effectué par les sculpteur de M'bigou, propose à certains d'entre eux de s'installer à Libreville dans un village artisanal près de l'aéroport. Il créa plus tard une coopérative, le COOPAM (coopérative des produits artisanaux de M'bigou) en 1980, C'est par cette dernière que la pierre de M'bigou se fait connaitre des Librevillois et des touristes.
Des grands sculpteurs comme Maitre Konongo ont révolutionné la pierre en lui donnant forme dans l'art abstrait et contemporain. C'est une pierre qui prend toutes les formes que le sculpteur lui donne, ce qui est une autre de ses qualités.

Vivement que la pierre de M'bigou soit davantage valorisée pour que les sculpteurs vivent de leur art.