mercredi 20 novembre 2013

Maintenant sur la cours des grands

Après un temps sur ce blog, vous pouvez désormais me retrouver sur la plateforme RFI mondoblog.org
Je remercie tous ceux qui m'ont lus et soutenus durant mes débuts de blogueur sur ce site.

Nouveau Blog :  http://espritafricain.mondoblog.org

samedi 9 novembre 2013

Et si le travail remplaçait la prison pour les délinquants

Je trouve que ça ne sert pas à grand chose de jeter tous ceux qui n’ont pas commis de crime de sang ou de viol en prison, c'est-à-dire tous ceux qui ont été reconnus coupables d’infraction, de délit ou de crime économique etc. Dans la plupart de nos pays Africains, lorsqu’une personne est reconnue coupable par un tribunal, sa condamnation se réduit généralement à purger une peine de prison durant un temps prévu par la loi. Cette condamnation systématique n’a pas, selon moi,
un autre  « avantage » que celui d’exclure de la société un énième délinquant, plutôt un énième citoyen.
Nos geôles sont déjà pléthoriques pour y caser encore du monde qui va aggraver cette déplorable situation. En plus de cela, il faut savoir que la prisons n’éloigne pas souvent  ces personnes de la délinquance au contraire elle leurs donne les moyens d’y rester. Vous me demanderez pourquoi je le dis, Et bah Parce que les prisons chez nous ne sont que des lieux d’enfermement, et de restriction de liberté, rien de plus. Elles n’offrent non seulement pas aux condamnés la possibilité d’entrevoir autrement leurs sorties de prison que dans la délinquance, mais aussi ne leurs fait pas payer par des  moyens plus profitables, le mal qu’ils ont fait à la société.
L’emprisonnement doit selon moi être réservé aux personnes qui se sont elles-mêmes exclues de la société en ôtant la vie à quelqu’un ou en violant etc. Cette catégorie de criminel devrait purger toute la durée de leur peine en cellule. Par contre les autres  au lieu de rester en prison, pourront être affectés à travailler dans les grands chantiers de l’Etat ou dans les grandes plantations à l’intérieur du pays pendant toute la durée de leurs condamnations.  C’est uniquement par le travail que ces délinquants pourront se racheter aux yeux de la société car ces travaux serviront à la communauté toute entière. En les gardant en prison on en fait point de meilleurs citoyens, de plus ces emprisonnements massifs reviennent  cher aux contribuables.
Une maxime dit que « le travail libère l’homme », j’en suis intimement convaincu car c’est par le travail qu’on juge les Hommes et c’est par lui aussi qu’on devrait les libérer quand ils sont condamnés. Ce ne sont pas des travaux d’intérêt général qui manquent dans nos villes et villages, les Mairies  ou les assemblées départementales peuvent utiliser cette main d’œuvre  pour  les travaux d’assainissement des voiries dans les artères des villes, les espaces verts. Ils peuvent aussi se racheter dans la construction des écoles, des routes et chemins de fer, des ports etc. C’est une autre façon de payer sa « dette » à la société mais surtout de changer pour devenir un meilleur citoyen. On dit aussi que « Tout travail mérite salaire » alors une somme substantielle pourra leurs être versées comme salaire afin qu’ils aient de l’argent à la fin de leurs peines de prisons.
Je suis contre la déshumanisation et l’exclusion sociale, nous avons déjà assez souffert  comme ça pour que NOUS-MÊMES Africains privions à certains parmi nous, quoique délinquants, cette liberté qui nous est si cher. La sanction doit être accompagnée de la pédagogie, on ne peut pas sanctionner pour sanctionner sinon on fabrique des personnes qui défieront toujours l’autorité à leurs sorties de prison ; nous devons les contraindre  par le travail  de changer et de suivre la voie du bon citoyen.


Ce n’est que mon point de vue.

jeudi 7 novembre 2013

Comme il est pénible de regarder le JT de 20H

Tous ceux qui regardent régulièrement le JT de 20h ou de 19h30 sur les premières chaines de télévisions nationales de certains pays d'Afrique, ont surement fait le même constat que moi. L'actualité est trop largement consacrée à la vie politique et des salles.  En regardant le Journal on est tenté de penser que rien d'autre ne s'est passé sur toute l'étendue territoire nationale à part les activités des gens qui sont dans de grands bureaux ou de grandes salles en train de parler de ceci et de cela. Ce type d'actualité qui est souvent à la Une et durant tout le JT m'ennui tellement que parfois au bout de 10mn je zappe sans hésiter pour éviter de m'endormir. L'adolescent lui passerait moins de temps que moi à le regarder surtout avec ce genre d'information qui ne lui parle pas.

C'est marrant mais je trouve que le journal de 20H est devenu un défilé en image des activités des Hommes en cravates et des femmes en talons (HENC&FENT), c'est un ballet de réunions qui paraissent sérieuses avec des gens qui ont des airs de déterminés. Certains inaugurent les chantiers en construction et d’autres font des Talk Show dans leurs tournées à l'intérieur du pays. Dans certaines chaines ce sont d'abord et toujours les infos du chef de l'Etat qui sont diffusées, ensuite viennent ceux du Premier Ministre et des ministres, après les parlementaires et autres Présidents d'institutions de la République. Enfin les colloques séminaires et conférences, un invité pour lire un communiqué et répondre à quelques questions, des brèves internationales sans images et voilà c'est fait le journal est terminé.

Apparemment le JT  ne concerne que les HENC&FENT, il n’y a pas grand chose à dire sur le reste. C'est comme ça mais bon life goes on hein ! Parfois on n’y voit que les images de leurs dons de cartons de poulet et sac de riz aux populations, les meetings de leurs partis à l’intérieur du pays ou à la capitale, les visites de chantiers inachevés ou achevés (rares), l'apologie du faible travail gouvernemental, les honorables et vénérables parlementaires en session ou plénière en train de lire des documents volumineux, une rencontre entre le ministre et un ambassadeur venu faire ses adieux, et j'en passe. On y comprend souvent pas grand chose sinon rien pendant les 45mn voir 1H que dure cet exercice.

Nos journaux du soir parlent très vaguement et/ou de manière expéditive des difficultés auxquelles font face quotidiennement les populations, des faits divers qui pourront susciter la vigilance, encore moins réaliser un reportage à la découverte d'un village, d'un savoir-faire ou d'une culture locale. Certaines chaines en dépit des difficultés qu’elles rencontrent, font des efforts pour diffuser ces types de sujets d'autres à l’occurrence  ne se sentent toujours pas très concernées. Je suis mal placé pour apprendre à ces braves journalistes leur métier, " A chacun son bureau", c’est juste une critique du fidele téléspectateur que je suis.


Je ne demande pas de devenir comme TF1, vous n’avez pas assez de moyen je le sais, mais mettez quand même un nom sur un visage, synchronisés vos éléments, agrémenter le JT avec des informations qui touchent tout le monde, nous avons soif de conseil et d'orientation en ce qui concerne la santé publique, l'éducation, la sécurité routière, l'administration, la culture et le sport. Ces informations sont importantes et utiles à tous sans exception.  Elles peuvent tout à fait partager le JT avec les infos au sujet des activités des HENC&FENT.


vendredi 1 novembre 2013

Le Mouvement "Y EN A MARRE" au Sénégal : Un exemple à suivre par les jeunes Gabonais


Le salue de la jeunesse Gabonaise et du peuple Gabonais ne viendra pas des PARTIS POLITIQUES,je suis désolé pour les jeunes partisans mais je suis intimement convaincu que les  HOMMES ET FEMMES POLITIQUES Gabonais ne peuvent pas mener le combat que NOUS jeunes Gabonais devons mener actuellement. Les enjeux sont trop éloignés d'eux pour qu'ils puissent comprendre nos attentes et nos libertés. Ils sont bornés dans leurs spirales politiciennes au lieu de regarder autour d'eux pour voir la jeunesse qui crève sous leurs yeux.


Les jeunes Gabonais comme partout en Afrique sont les premières victimes de tous les abus et de tous les manquements. Ce sont les jeunes qui sont les premières victimes du chômage, de la pauvreté, de la délinquance, des crimes rituels, de l'homosexualité, des problèmes dans les écoles et les universités, des manipulations politiques, de l'alcoolisme et des drogues, de l'abrutissement, de l'immigration clandestine etc... Comment croire ou espérer que ceux qui ont installés ce marasme pour ASSUJETTIR la jeunesse, pour  anéantir ses espoirs de bonheur et de liberté, puissent aujourd'hui prétendre régler les problèmes de cette même jeunesse? C'est impossible, sinon DÉMAGOGIQUE.

C'est dans l'optique d'inciter les jeunes à prendre en main leurs propres problèmes que j'ai jugé nécessaire de vous faire partager à travers la vidéo du jour,  l'expérience Sénégalaise avec le mouvement "Y EN A MARRE". Ce mouvement APOLITIQUE crée  en 2012 par des rappeurs et un journaliste visait et vise toujours à conscientiser les jeunes particulièrement et la population en général, sur le rôle qu'ils doivent jouer dans la gestion de la communauté. C'est un mouvement "volontaire" et "spontané" comme disait THIAT, un des membres fondateurs, qui a mobilisé des centaines de milliers de Sénégalais lors de leurs multiples rassemblement. Au départ c'était pour dénoncer les coupures d'eau et d'électricité qui causaient énormément du tord aux populations, mais ils ont vu qu'ils pouvaient faire plus en exigeant un changement dans la gestion du pays. Lors des élections présidentielles de 2012, leurs revendications ont fortement contribué à la défaite de Maitre Abdulaye WADE.

C'est un exemple à suivre pour la jeunesse Gabonaise, c'est une incitation au CHANGEMENT parque-que il y a un ÉCHEC CRIARD DANS LA GESTION DE NOTRE PAYS, Les mêmes hommes et femmes politiques qui dirigent en ce moment n'ont jamais pu faire convenablement le travail qui leur avait été confié. Il faut donc que nous les jeunes jouons pleinement notre rôle de force vive de la nation, nous sommes les plus exposés et nous représentons l'avenir du Gabon c'est pourquoi nous avons une double responsabilité face à ce qui se passe dans notre pays. L'Afrique bouge, la jeunesse Africaine change chaque jour même si elle est marginalisée par les politiques, c'est une grave erreur de leur part. Sachez dès dès maintenant nous devons  tous  veiller au bon fonctionnement de la chose publique, au respect des droits et libertés, à la justice, à la démocratie, à la bonne gouvernance.C'est seulement de cette manière que la jeunesse Africaine et Gabonaise pourra sortir de la caverne dans laquelle elle se trouve depuis 53 ans déjà.

ENGAGEZ-VOUS A CHANGER.....

mercredi 30 octobre 2013

vidéo du jour : Crimes rituels au Gabon acte 1

l'histoire des crimes rituels doit être connue de tous les Gabonais, c'est pourquoi je tiens à remercier la chaîne de télévision TV+ d'avoir réalisé ce grand reportage que je publierais en trois volets.
les images sont assez touchantes mais il faut suivre ces reportages pour comprendre comment ce phénomène crapuleux est né et comment il est utilisé par certains  hommes politiques.

NOUS DEVONS TOUS LUTTER CONTRE CE PHÉNOMÈNE CRAPULEUX QUI DÉCIME NOTRE POPULATION.....STOP AUX CRIMES RITUELS
.

Question du jour : S'engager ou renoncer?

Si je me trouvais en face de toi en ce moment je n'allais pas hésiter à te poser cette question : Tu t'engages ou tu renonces? Le choix à mes yeux et même à ceux d'un aveugle, est pourtant évident au vue de ce qui se passe chez nous. Les Gabonais hésitent et c'est légitime parce qu'ils ne connaissent pas ce que réserve un ENGAGEMENT, ils se limitent aux exactions dont ils pourront être victimes. Chacun à peur de perdre son petit bout de pain qu'il gagne chaque fin de mois à coups de sueur et d'humiliation. C'est normal de protéger le seul moyen de subsistance qui nous reste dans un environnement aussi répressif que meurtrier.
Préserver le minimum qui nous reste, au prix de quoi? des meurtres et sacrifices rituels, des souffrances quotidiennes? des injustices flagrantes, de la spoliation, des détournements faramineux? C'est à ces prix que vous accepter de préserver les maigres revenus qui vous sont versés? Si c'est le cas alors vous vous contenter de peu dans l'injustice et la spoliation de vos biens. 
Regarder comment les Gabonais sont devenus violents, les crimes qui sont perpétrés sur l'étendus du territoires sont affreux. Les gens tuent pour un rien, sans pitié et avec une cruauté à nul autre pareille. Comment se fait-il qu'en moins de dix ans les populations sont devenus des démons alors qu'il y a pas longtemps ils étaient des anges? La précarité et l'injustice sont grandissantes de jour en jour.On est prêt a tout si au bout de notre acte on a de l'argent, peu importe le travail pourvu qu'il est bien payé. Les pédés courent les rues avec les lesbiennes, Les familles entière sont divisées, la société est disloquée, il n'existe plus de solidarité ou de communion si ce n'est dans les bars et autres débits de boissons. C'est dans cette environnement que vous compter vivre et élever vos enfants? Ce n'est quand même pas dans ce milieu où vous compter définitivement dépenser le faible revenu auquel vous vous attacher.
Vous ne vous êtes jamais demandés pourquoi le Gabonais est devenu aussi cruel, vicieux et diabolique? C'est la RENONCIATION. Les gens ont abandonné, ils préfèrent maintenant se contenter de leur petite vie au lieu de penser aussi à la communauté et à la chose publique, jouir de leur pouvoir en tant que peuple. On a divisé les Gabonais pour que ton frère devienne ton ennemi, nous nous regardons en chien de faïence comme si nous nous connaissions pas. Nous avons laissé des mauvaises personnes gérées notre cité et voici les conséquences, elles vont au-delà de l'imaginable. La RENONCIATION est un cancer qui tue à petit feu, elle gangrène la société et crée des Gabonais d'un nouveau genre qui ne correspondent pas à nos us et coutumes, à nos traditions. C'est un fruit épineux qui à chaque bouchée nous vide de notre sang Gabonais, si cette entaille n'est pas soigner nous y laisserons nos vies et nos âmes.
L'ENGAGEMENT c'est le changement de paradigme, c'est le renouveau du Gabon, c'est assuré notre avenir et celui de notre progéniture. L'ENGAGEMENT c'est mettre un terme à ces abus qui durent depuis un demi siècle déjà. Nous méritons plus et mieux, nous ne sommes pas dignes de l’état actuel du GABON et de la société, nous n'avons pas le choix que de changer cela sinon nous seront également complice de cette destruction massive. 
Comment s'engager? Tout simplement en ne participant plus à tout ce qui concoure à détruire notre pays et nos mœurs, en dénonçant les vols et les détournements d'argent. En boycottant les meetings politiques des mêmes voleurs, en  prônant le mérite et le travail bien fait. En participant aux marches et aux grèves des syndicats, en dénonçant avec la plus grande des vigueurs les crimes  rituels et autres crimes crapuleux. En VOTANT CONTRE les mêmes personnes. C'est en agissant pour la communauté et pour le pays qu'on changera les choses, c'est un COMBAT D'ABORD INDIVIDUEL ensuite il est COLLECTIF.
Je te pose à nouveau la question, tu t'engages ou tu renonces?
Moi je m'engage....Et toi?


Sujet du jour : LE GABON PERD LA TETE

Il ne se passe pas un jour au Gabon sans que l'on entende une histoire qui émeut les populations. Apparemment rien ne va plus, la situation de toutes les administrations est catastrophique, les grèves à répétition, les crimes rituels qui continuent, les arrestations arbitraires, des prisonniers qui s'évadent, le report des élections locales et plein d'autres faits.
D'abord il y a cette affaire des grèves à répétition, la particularité de celles-ci c'est que les grévistes ne perdent plus leurs temps à aller se plaindre chez leurs ministres des tutelles, c'est au siège du Premier ministre que ces fonctionnaires vont faire leurs doléances. Les ministres en charges s'affairent à d'autres taches comme ci les revendications de leurs administrés ne relèvent pas de leurs responsabilités. L'éducation nationale, la communication, certains étudiant formés par l'Etat, tout ce beaux monde n'arrive plus à trouver des réponses qui solutionneront leurs problèmes.
Comme si ce n'était pas tout pour ce petit pays, les crimes rituels ne font que prendre une ampleur qui effraie toute la population. Malgré les multiples marches et cris d'indignation pour emmener les autorités compétentes à agir, rien n'est fait pour mettre définitivement un terme à ce massacre qui ne dit pas son nom. Des fillettes comme notre jeune sœur de Nkoltang qui a été sacrifiée, des hommes et des femmes à travers le pays sont retrouvés morts par décapitation et prélèvement d'organes. Aucune personne n'est arrêtée, juste un déploiement stupide des force de 'ordre dans les rues de la capitale comme si c'est ainsi qu'ils arrêteront ces criminels.
Les dérives de ce pouvoir indignent plus d'un Gabonais, les étudiants de l'UOB qui au préalables ne sont pas mis dans les conditions académiques convenables pour apprendre, sont victimes d'une chasse à l'homme comme si ces derniers menaçaient le pouvoir en place. Le président de la LIGUE ESTUDIANTINE, Firmin OLLOMO OBIANG, a été arrêté par la DGR pour "trouble à l'ordre public", cette arrestation fait suite à la demande du doyen de la faculté de droit de l'UOB. Comment peut-on traité les étudiants comme des criminels de grands chemin, quel Gabonais de demain forment-ils à la fin? Lorsqu'il s'agit d’arrêter un jeune, ils ne trouvent vraiment pas de mal à le faire, mais les criminels qui courent les rues sont toujours libres comme l'air que les autorités respirent.
Pour couronner le tout, les élections locales ont été repoussées pour le 21 Décembre au lieu du 23 Novembre comme convenu. Ce pays n'a pas la notion du respect de la constitution, rien n'est fait comme cela se doit, on rafistole pour tricher surement après. Ils ont fait appel au soi-disant leader mondial en biométrie, GEMALTO pour la fiabilité du fichier électorale, mais l'opposition a enregistré plus de 20000 doublons et même un 7e arrondissement à Libreville.
Je me demande bien ou va le Gabon, un si beau pays mais entre les mains d'incompétents diaboliques.



mardi 29 octobre 2013

l'appel du jour : Un enseignant Gabonais fait un appel à la mobilisation

Le problème de l'éducation au Gabon reste apparemment entier parce que lorsque nous voyons les multiples grèves enregistrées chaque début d'année et même pendant les années scolaires, on ne peut que se demander ce qui se passe dans ce secteur qui ma foi est prioritaire dans un pays. 
Le délégué général de la CONASYSED, Marcel LIBAMA, fait un appel à la mobilisation  sur cette vidéo pour que le gouvernement et le Président de la République respectent leurs engagements des états généraux de l'éducation de 2010 à savoir "l'accroissement" des structures d’accueil pour la rentrée scolaire 2013-2014, la régularisation de certains enseignants, le paiement de la PIF et j'en passe.
Le gouvernement en place et même les précédents ont toujours fait preuve d'incapacité sur ce sujet, faisant toujours preuve de grandes annonces qui n'aboutissent presque jamais sinon de manière ponctuelle pour calmer les ardeurs des grévistes. Comment accepter une telle désinvolture de la part de nos dirigeants sur une question aussi sensible et central pour notre pays, pour l'avenir de la nation.
Certains enseignants ont même fait grève en face de la primature pendant des jours sans trouver satisfaction à leurs revendications. Le ministre de tutelle refusant de les recevoir, ils étaient obligés d'aller voir le Premier ministre en espérant mieux chez ce dernier.
Il est inacceptable de laisser notre école mourir et de voir nos enfants être enseignés par des mécontents, c'est dans cette optique qu'il faudrait une réelle mobilisation de tous pour faire comprendre à ce gouvernement que l'éducation est une réelle priorité pour le Gabon et qu'il faudrait qu'il respecte les engagement des états généraux pour éviter les mêmes erreurs du passé. 

lundi 28 octobre 2013

Gabon : Elections locales du coté de l'opposition

Voici une réelle opportunité pour damer le pion au parti au pouvoir, les élections locales de Novembre prochain sont une aubaine pour l'opposition Gabonaise qui lutte maladroitement contre ce régime. Le boycotte des élections législatives passées ont été une gravissime erreur, car ces élections devaient permettre de faire un contre-poids au pouvoir en place, on se demande toujours si il n'y a pas eu une MAIN NOIRE qui a motivée ce boycotte.
Cette fois-ci apparemment l'opposition ne commettra pas cette même erreur car beaucoup parmi eux, à l’occurrence ceux de l'ancien UN, se présenteront en indépendants. J'ai lu ici et là que l'UFC demandait un report de un (1) mois parce que la liste électorale n'a pas été affichée un mois avant le début des élections. Je crois qu'il faut oublier ça mais plutôt aller sur le terrain pour commencer la pré-campagne.
Cette élection locale ne peut se limiter à elle même, elle doit amorcer les élections présidentielles de 2016 c'est pourquoi il faudrait un discours commun dans l'opposition, une vision d'ensemble au lieu de militer pour l'individualisme.
Hormis l'aspect politique de cette élection, il faudrait bien présenter un projet sérieux pour nos villes et collectivités locales, nos villes ont besoin d’être repensées car elles sont dans un état qui laisse à désirer. Regarder Libreville, la capitale de la République Gabonaise qui croule sous les ordures depuis de nombreux mois sans parler de nos collectivités locales qui sont abandonnées à elles-mêmes. Il ne faudrait pas faire de la politique politicienne mais du changement dans le mode de gestion de nos villes et collectivités locales.

Pour ces élections locales, je ferais une lecture quotidienne de la campagne pour commenter les différentes projets des candidats des deux bords et quelques vidéos de campagnes.
     

dimanche 20 octobre 2013

Le conseil de sécurité de l’ONU doit se démocratiser

Pour la première fois de l’histoire un pays refuse de siéger au conseil de sécurité des Nations Unies. L’Arabie Saoudite qui a été élue pour faire parti de ce conseil, a décliné son siège estimant que l’ONU n’a jamais pris ses responsabilités en ce qui concerne les différents conflits qui sévissent dans cette partie du monde, notamment la guerre en Syrie et le conflit Israélo-palestinien.
Cette décision de l’Arabie Saoudite met en lumière les frustrations et le mécontentement manifeste de ce pays face à l’incapacité du conseil de sécurité à régler des conflits qui ma foi cause beaucoup de tords aux populations Arabes. Depuis des années les guerres de même nature s’enchainent dans les pays Arabes et aucune résolution efficace visant à mettre un terme à ces conflits n’a été voté par le conseil, la preuve la guerre en Syrie continue et le conflit Israélo-palestinien s’enlise.
 Si on ramène le sujet dans le cadre Africain, on se rend compte que le conseil de sécurité des Nations-Unies n’a pas et ce depuis une vingtaine d’années déjà, régler la guerre en RDC, au Darfour, dans la corne de l’Afrique et j’en passe. Comment comprendre qu’un organisme qui est sensé avoir tous les pouvoirs d’action, n’arrive pas à résoudre des guerres qui durent et tuent depuis des décennies les populations civiles à travers notre continent.
La seule explication rationnelle est la constitution actuelle du conseil de sécurité : sur les 15 membres que compte le conseil de sécurité, 5 pays membres permanents appelés « puissances » possèdent le droit de veto et de vote contre 10 pays membres non permanents qui n'ont que le droit de vote . Ce pouvoir qui est supérieur à celui du conseil de sécurité, empêche véritablement, la bonne action de l’organe Onusienne. C’est une DICTATURE que de continuer à s’arroger ce pouvoir qui annihile le vote des dix autres membres du conseil de sécurité. Nous sommes en démocratie et cette dernière doit commencer d’abord au sein du conseil de sécurité.
C’est du réalisme que l’Arabie Saoudite a fait preuve, malgré les appels des autres pays Arabes qui lui demandaient de revenir sur sa décision, elle n’a pas toujours répondu favorable à leurs exhortations. Des marionnettes, des chaises musicales, c’est ce que sont les dix membres non permanents du conseil. Ils sont dénués de tout réel pouvoir de vote car ce dernier peut à tout moment être anéanti ou cassé par le véto d’un des 5 membres permanents. Comment pouvons-nous attendre le meilleur de ce conseil avec une telle discrimination? Il est vrai que ce sont ces « puissances » qui ont gagnés la seconde guerre mondiale, c’est pourquoi ils s’arrogent ce droit de véto, mais il faut accepter que la guerre soit finie depuis plus de 50 ans et que le monde a changé.
Les pouvoirs du conseil de sécurité de l’ONU doivent être revus et augmentés, le droit de véto doit pour ma part être abrogé pour que la voix de toutes les Nations membres du conseil de sécurité compte véritablement. Les pays Africains doivent réfléchir sur ce sujet qui est d’une grande importance pour une meilleure résolution des conflits en Afrique. La décision de l’Arabie Saoudite doit inspirer les Etats membres de l'ONU sur la nécessité de réformer le conseil de sécurité.

vendredi 18 octobre 2013

Sujet du jour : L'oisiveté, mère de toutes les bières.

Si on vous demande quel est l’opium du peuple au Gabon, dites la bière. Oui dites-le, la bière. C’est elle qui enivre toute la société, ça commence d’abord dans les foyers, ensuite dans les bars appelés « MAKI » puis enfin au travail ou à l’école. Je me dis parfois que si l'alcool était une religion alors la bière serait son prophète,  parce que tout le monde sinon la grande majorité des gens participe aux grandes messes quotidiennes dans les bars qui foisonnent Libreville.
Un constat frappe aux yeux lorsqu’on sillonne les artères de la capitale, les bars ou les autres débits de boissons sont toujours bondés de monde à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Les clients habituels sont toujours les mêmes : Les travailleurs du privée comme du public, les chômeurs,  les élèves et étudiants,  les soucieux qui cherchent à noyer leurs soucis au fond d’un verre de « BIBOCHE », c’est l'un des nom donné à la bière.
C’est effectivement autour d’une bonne « BIBOCHE »  ou de cinq c’est selon, qu’on passe du temps au quartier. C’est une évidence vue qu’il n’existe pas d’activités qui puissent  permettre aux jeunes de « tuer » le temps comme on dit chez nous. Il n'y a pas d’aires de jeu aménagés pour le football, le Basketball et les autres sports d’équipes,  encore moins de centres d’animations culturelles ou de parcs d’attractions, rien de tous ces lieux  sains qui favorisent l’épanouissement harmonieux des citoyens.
J’ai lu tout récemment  sur Wikipédia  qu’en 2004 les Gabonais buvaient en moyenne 55,8L de bière par an, ce qui nous mettait au rang de deuxième plus grand consommateur Africain après l’Afrique du Sud et les trentièmes mondial derrière la Suisse.  Avec la prolifération actuelle des débits de boissons à travers les villes et l’importance de leurs fréquentations, on ne serait pas étonné d’apprendre que cette moyenne, déjà élevée,  soit encore plus importante aujourd’hui en 2013.
Les fortes quantités de litres de bière et d’autres alcools comme les liqueurs et le vin que boivent les Gabonais,  favorisent l’expansion de certains fléaux tels que l’alcoolisme chez les jeunes filles et garçons, l’absentéisme dans les écoles et les administrations, l’abandon parental, les innombrables accidents de la route etc. Pourtant nous ne sommes ni les premiers ni les derniers dans les alcools, mais les conséquences factuelles sont plus perceptibles chez nous en raison de notre faible population.
Sans aucun doute, l’oisiveté est la cause première de l’alcoolisme des jeunes. Ils n’ont rien à faire et d’autres alternatives ne sont pas proposées pour leurs permettre de s’occuper plus sainement. C’est tout un questionnement qui bouillonne dans mon esprit quand je vois les jeunes abandonnés par nos pseudos responsables à savoir les Maires particulièrement et l’Etat en général : Pourquoi les jeunes ne sont pas éloignés de l’alcool ? Pourquoi rien n’est fait pour les occuper sainement ? Pourquoi le problème de l’alcoolisme qui divise les familles n’est pas combattu comme il se doit ? Autant de questions qui pour ma part nécessitent des réponses et des solutions car il y va du bien-être de notre société.

Bientôt les Gabonais choisiront leurs Maires, j’espère que ceux qui seront élus par les urnes feront mieux que leurs prédécesseurs en ce qui concerne les structures qui permettront aux populations de s’occuper plus  SAINEMENT en loisir, en sport, en culture, en musique,  en arts, dans les espaces de loisirs et j’en passe. Il est temps d’arrêter les discours de politiques politiciennes, les populations notamment les jeunes doivent être au centre des programmes ou politique qui favoriseront leurs bons épanouissement et une meilleure vie sociale.  C’est à mon sens le minimum que nos élus ont à nous offrir.

samedi 12 octobre 2013

Question du jour : Les mandats illimités en Afrique : volonté du peuple ou pratique dictatoriale ?

La problématique du jour est sans aucun doute un sujet très sensible et en même temps central pour comprendre les difficultés démocratiques que connaissent les pays Africains. C’est pourquoi j’ai jugé impérieux de partager succinctement avec vous, jeunes Africains comme moi, sur les explications que nous donnons  à l’illimitation des mandats de nos dirigeants.
J’aborderais cette incompréhension par la première interrogation du thème : est ce que l’illimitation des mandats est une volonté du peuple ? Je ne saurais la répondre au nom du peuple tout entier, toutefois on peut se demander si ce peuple souhaite véritablement une seule personne au pouvoir ad vitam aeternam ? La réponse aurait été plus simple et évidente si les Etats où il y a illimitation des mandats n’étaient pas des Républiques mais plutôt des royaumes.  Effectivement la réponse aurait été évidente si nous étions tous comme au SWAZILAND où il y a un roi dont la longévité n’est pas contestée  par le peuple. Dans ce genre de cas, le problème ne se pose pas mais s’impose au peuple puisque c’est un royaume. Maintenant en tant que république, où le pouvoir appartient en principe au peuple et non à un individu, comment expliquer que ce même peuple puisse permettre constitutionnellement qu’une personne qui a déjà dirigée puisse se présenter autant de fois qu’elle le souhaite alors que nous sommes en république ? Que c’est bizarre !
La constitution doit être l’expression du peuple et non d’un groupuscule qui s’aborde le pouvoir du premier citer à des fins partisanes ou personnelles. C’est malheureusement le cas dans certains pays du continent, où les dirigeants prétendent parler ou agir au nom du peuple alors qu’au fond ils le font à leurs noms propres ou à celui de leurs partis politiques. C’est par ce canal ou cette usurpation, que certains dirigeants ont illimité leurs mandats en faisant croire que c’est la volonté du peuple alors que c’est tout simplement la leur.
Vous comprenez dès lors pourquoi j’ai parlé plus haut d’incompréhension, parce que dès lors que nous sommes constitués en république, nulle personne ne peut se présenter « n fois » au poste de Président au risque de dénaturer la république. La loi dans certaines républiques  occidentales qui font office de références, et même dans certains Etats Africains comme le GHANA, le CAP VERT ou encore le SENEGAL, est quasiment la même en ce qui concerne la limitation de mandat ; c’est un mandat « une fois » renouvelable pour un président élu. Cette loi est formidable car elle exprime pleinement le vrai sens de la république qui veut que le peuple renouvelle par elle-même et pour elle-même sa classe dirigeante après deux mandats bien limités dans le temps.
Cette analyse nous plonge automatiquement dans le second point de ce sujet. Est-ce une pratique dictatoriale que de se présenter autant de fois qu’on le souhaite ? Les personnes concernées répondront tout simplement « non » parce que considérant que la constitution le permet. C’est tout à fait normal de répondre ainsi même si nous savons tous à l’image de qui cette constitution a été faite, en tout cas pas à l’image du peuple.
Le peuple ne peut pas lui-même choisir et donner le fouet avec lequel on va le battre à des fouetteurs. Si je le dit c’est parce que l’illimitation de mandat est comme un fouet et celui qui exerce cette illimitation est un fouetteur, donc un dictateur. La constitution dans une véritable république ne peut, selon moi, accorder une telle pratique parce que si c’est le cas alors la république se confond à la dictature.
De deux choses l’une, soit nous sommes une république soit une dictature. Il faut qu’on se situe pour savoir sur quel régime fonctionnons-nous. C’est cette confusion qui entache fortement la démocratie et le développement de nos pays. On se considère en république alors que les pratiques courantes sont dictatoriales ; parce que comment expliquer qu’un président qui sait que sont mandat prend fin sous peu, décide unilatéralement de changer la constitution et de prolonger le mandat pour rester au pouvoir ? Sommes-nous dans ce cas dans une république ou dans une dictature ?
J.J Rousseau dans le Contrat Social explique que le sénat Romains nommait  un dictateur que lorsque l’intérêt supérieur de la Nation était mis en danger. D’ailleurs cette nomination se faisait en secret et la nuit parce que la loi ne permettait pas à un homme d’être au dessus des lois. De nos jours, pour revenir chez nous en Afrique, nos dirigeants se mettent tout le temps au dessus des lois non pas au nom de la nation mais à leurs noms propres. Avec tout cela comment ne pas se dire que nous sommes vraisemblablement dans des dictatures qui ont l’apparence formelle de république. Les dirigeants qui changent les constitutions au gré de leurs ambitions ou attachement au pouvoir, font de nos Etats des dictatures pures et dures surtout lorsque ces pratiques sont courantes à tous les niveaux de décisions.

Pour finir je pense qu’il serait judicieux pour nos pays et pour le peuple Africain de revoir profondément les textes qui régissent la pratique du pouvoir, surtout au niveau des mandats des Présidents. La république doit s’exprimer dans toute sa plénitude et non la cloisonnée à des fins personnels qui ternissent sans aucun doute l’image des pays où la limitation de mandat n’est pas effective.
     
                         vivement que tous respectent la constitution.

mercredi 9 octobre 2013

Question du jour : Quel sélectionneur pour les Panthères du Gabon?

L’équipe nationale de football du Gabon est actuellement à la recherche d’un nouveau sélectionneur. Plusieurs entraîneurs ont déposé leurs candidatures en vue de prendre en main les destinées de notre sélection nationale. Parmi ces candidats, certains ne sont plus à présenter, on peut citer Claude Leroy, Jean Tissen, Enzo scifo, Claude Mbourounot, François zahoui, Hervé Renard, etc. selon le site Africafoot365, la cellule football de la Présidence de la République Gabonaise a son favori, il s’agit de Paul le Guen qui ne figure pas dans la short liste de la FEGAFOOT. Bref !
Nous savons tous que les panthères sont malades, la rapidité qui faisait sa caractéristique première s’est étiolée, le pragmatisme d’antan n’est qu’une nostalgie qui chagrine à chaque occasion de but ratée ; le patriotisme, ah le patriotisme ! Gabon d’abord. Ce n’est plus le cas mes chers amis, c’est désormais « l’argent d’abord » ou « moi d’a
bord ». Pourquoi cette perte de valeur au sein de l’équipe nationale ? Je n’arrive pas à comprendre que des gens qui disent être passionnés par le football, arrivent eux-mêmes à détruire l’objet de leur passion. Je trouve cela incompréhensible.
A l’époque de AZINGO on n’avait pas autant de professionnels que maintenant mais pourtant ces joueurs arrivaient tant bien que mal à rivaliser avec les plus grandes nations du football Africain. Comment se fait-il qu’aujourd’hui avec le capital humain que nous avons, ils ne parviennent  pas à faire plus que leurs aînés ? Une question  que seuls les dirigeants de la fédération, les différents  coachs qui se sont succédé et les joueurs  peuvent  répondre.
« Les Brésiliens d’Afrique » c’est comme ça qu’on nous appelait en 1996 en Afrique du Sud, tellement le jeu qu’on déroulait ressemblait goutte pour goutte à la Samba Brésilienne. C’était un jeu fluide et rapide, une vivacité qui déstabilisait les défenses adversaires. Ce jeu qu’adorait les Gabonais n’existe plus, il appartient désormais à l’histoire de notre football. Belle époque n’est ce pas ?! 
Toutes les difficultés que connait l’équipe nationale sont connues de tous, je n’apprends rien à ceux parmi vous qui suivent l’actualité des panthères, c’est un énorme chantier à ciel ouvert qui nécessite impérativement un maître d’œuvre à sa mesure. C’est pourquoi le sélectionneur qui sera choisi par la Fédération Gabonaise Football, nous dira long sur leur prise de conscience en ce qui concerne la reconstruction des Panthères sur son aspect footballistique.
L’ouvrage est véritablement de taille parce que hormis l’aspect footballistique qui est « gravement malade », il y a aussi l’aspect administratif qui pour moi est le couteau qui remue la blessure des panthères. Les multiples et variés guerres intestines que connait la FEGAFOOT sont pour beaucoup sur l’état pitoyable de l’équipe nationale.  Je me demande bien quand est-ce ils vont arrêter de « bousiller » la passion de leurs propres enfants. Cette partie du problème de l’équipe nationale n’est pas du ressort du sélectionneur, ce qui veut dire que ce sont les dirigeants eux-mêmes à les régler pour faciliter le travail de ce dernier et pour le bien du football Gabonais.
La FEGAFOOT a dans cet état de chose une double responsabilité dans le choix qu’elle aura à faire ; Elle devra non seulement désigner le meilleur sélectionneur possible pour l’équipe nationale mais aussi lui donner les moyens adéquats pour lui permettre de travailler dans les conditions optimales. L’improvisation ou l’amateurisme doivent laisser place à la programmation et au professionnalisme, nul doute qu’avec ces préalables les choses iront de l’avant.  
Nous savons tous ici que les différents sélectionneurs qui sont passés au Gabon, ont toujours rencontrés et déplorés les difficultés de tous genres auxquelles ils ont fait face. Le manque de moyens, de professionnalisme dans la gestion de l’équipe nationale, le trafic d’influence, le détournement des primes de joueurs, le non respect des calendriers etc. Tous ces maux ont depuis longtemps été les causes majeures des échecs que nous avons essuyés lors des dernières compétitions continentales. C’est pourquoi  il est temps pour eux (la fédération) de pallier à ces manquements qui sont d’un autre âge si on veut que notre équipe soit la plus compétitive possible.
Je pense qu’il serait judicieux de signer pour du long terme avec le futur sélectionneur des Panthères du Gabon. Un contrat de 4 ou 5 ans, permettra au nouveau coach de faire le travail de fond nécessaire pour remettre sur pied notre équipe nationale. Un toilettage serait le bienvenu pour rajeunir l’effectif afin de lui fournir la jeunesse talentueuse dont dispose les équipes nationales U-2O ou U-23.
Il nous faut un coach d’expérience et plein de caractère, rigoureux et professionnel, qui possède un véritable carnet d’adresse qui nous aidera à envoyer nos jeunes talents dans les meilleurs centres de formation et/ou clubs en Europe. C’est un point essentiel pour professionnaliser l’équipe nationale.
Tout ce que nous, fans des panthères, souhaitons messieurs les décideurs, c’est une équipe qui nous rende fiers et heureux, qui gagne des trophées et lève haut les couleurs nationales. Les talents sont là : AUBAMEYANG, ECUELE MANGA, POKO et tous les autres, il y a de quoi faire une bonne et grande équipe. Il faut pour cela un grand coach. Donc soyez pertinents dans le choix du sélectionneur c’est tout ce que nous vous demandons pour nos Panthères du Gabon.


                                         Vivement que le football reprenne sa place.


lundi 7 octobre 2013

Coup de gueule du jour : L'Afrique laisse ses enfants mourir.

Que font exactement les pays Africains face aux vagues de décès enregistrés par l’immigration clandestine des jeunes vers l’Europe ? Attendent-ils qu’il y ait des millions de morts pour que des mesures appropriées soient prises ? La mort d’un seul Africain  ne devrait-il pas déjà suffire pour que nos dirigeants trouvent des solutions adéquates à ce tragique phénomène ? Autant de questions qui laissent tout le continent interrogatif et en larme.

Nous savons tous les raisons de cette immigration clandestine, c’est un secret de polichinelle. Les jeunes Africains se sentent mal chez eux, ils n’ont pas de travail mais plutôt des guerres fratricides qui n’aboutissent in fine à rien si ce n’est les appauvrir davantage. C’est pourquoi sans hésiter et en sachant les risques qu’ils encourent, certains de nos frères décident de prendre le chemin de l’immigration clandestine en espérant une vie meilleure en Occident.
Le problème de l’immigration clandestine qui cause des milliers de morts par an, n’emballe pas vraiment les dirigeants Africains qui se concentrent seulement aux affaires de politiques politiciennes plutôt que sociales et humaines. On dirait même qu’ils ne regardent pas les informations, parce que l’ampleur de cette tragédie à heurter et heurte toujours le monde à chaque fois que nous voyons à la télévision des migrants repêchés morts ou vifs par les secours Européens.
Seuls les Africains peuvent trouver et doivent trouver les solutions à l’immigration clandestine, il ne faut pas se décharger de cette responsabilité qui incombe entièrement à nos dirigeants, s’ils en sont incapables qu’ils démissionnent alors. Depuis de nombreuses années déjà, les ONG et autres associations ont lancé des cris d’alarmes à l’endroit des autorités pour leur faire prendre conscience de la nécessité d’endiguer cette vague meurtrière.
J’ai la vive impression que les dirigeants Africains ont des mémoires courtes et sélectives, ou bien ils font fi de ne pas se rappeler de l’histoire de notre continent. Après tous les malheurs que nous avons subis, l’esclavage et la colonisation, comment accepter encore  de voir les jeunes Africains mourir à cause de l’immigration clandestine. C’est incompréhensible. Nous avons déjà perdu des millions de nos mères, pères, frères et sœurs durant l’histoire ; Il est inacceptable d’en perdre encore des milliers de nos jours. Savez-vous que 25000 jeunes Africains sont morts en 20 ans à cause de l’immigration clandestine, ce qui fait 1250 morts par an depuis 20 ans.  Pensez-vous que ce n’est pas largement suffisant pour agir ? Moi si.

Les guerres et la pauvreté sont les principaux facteurs d’immigration, qu’elle soit clandestine ou légale. On s’attarde sur les futilités alors que les véritables causes crèves aux yeux. La guerre doit d’abord cesser dans les pays où elle est la cause de l’immigration clandestine, ensuite le travail des jeunes doit être une priorité pour décourager ces derniers à s’aventurer dans ce genre de périple meurtrier.
Certains pays comme le Sénégal ont fait d’énormes efforts pour lutter contre ce phénomène. D’ailleurs c’est un sujet qui n’est presque plus d’actualité dans ce pays car les autorités ont quasiment réussi à convaincre les jeunes à ne plus immigrer en trouvant à ces derniers d’autres alternatives à travers le travail, le sport etc.
La pauvreté qui couvre tout le continent doit mobiliser les dirigeants, car elle  constitue la première cause d’immigration clandestine. Les jeunes sont au chômage, même en étant diplômés. Ils n’existent pas pour nous jeunes, des conditions favorables à notre émancipation et à notre accomplissement. Trop de pauvreté empêche les jeunes de croire, de rêver, de s’imaginer dans un futur proche et radieux. Trop de pauvreté entraîne le chaos, la prostitution, la rébellion ou l’immigration clandestine.

L’Union Africain (UA) devrait jouer pleinement son rôle dans ce sens, en trouvant les voies et moyens ordinaires ou extraordinaires pour convaincre les chefs d’Etats Africains a adopté une politique commune qui nous permettra de réunir toutes les conditions favorables pour que les enfants de AFRICA n’immigrent plus dans la clandestinité.

                        Vivement que ce phénomène prenne fin une bonne fois pour toute.

jeudi 3 octobre 2013

La question du jour : Crimes rituels ou trafic d'organes?

La vindicte populaire a eu raison de deux Français qui ont été brûles vifs aujourd'hui à Madagascar. Ces derniers ont été  accusés par la population de trafic d'organes sur un jeune garçon de 8 ans. Avant ces malheureux événements, ces deux hommes étaient déjà suspectés de ce genre de pratiques horribles.

 Deux aspects ont particulièrement attiré mon attention sur cette actualité :
Le premier est les organes retranchés par ces trafiquants, la langue et le sexe. Pourquoi me focaliser la dessus? Tout simplement parce que ce sont ces mêmes organes qui sont le plus souvent retranchés dans les crimes dits "rituels" qui ont marqués l'actualité au Gabon et au Cameroun ces derniers mois. C'est intriguant que ces crimes crapuleux soient considérés ou définis comme étant un "Trafic d'organes" dans un pays et "crime rituel" dans d'autres, pourtant les procédés utilisés par ces différents criminels et les organes retranchés sur leurs victimes, sont les mêmes au Gabon, au Cameroun et à Madagascar. Ces différentes appellations ont elles été données en fonction des pratiques locales déjà observées dans chacun de ces pays? 
Je ne saurais répondre convenablement à cette question parce que le deuxième aspect qui a retenu mon attention me plonge davantage dans la perplexité. En effet, l'un des deux Français  avait affirmé qu'il faisait parti d'un réseau international de trafic d'organe. Il kidnappait et dépossédait ses victimes de leurs organes, comme ceux cités plus haut. Comment dans ce cas faire la différence entre les "crimes rituels" et le "trafic d'organe" qui obéit à un réseau international de trafiquants?
La question vaut son pesant d'or car actuellement plusieurs de nos pays n'arrivent pas à arrêter les véritables coupables de ces crimes faute d'une bonne classification ou d'une bonne définition des crimes de cette nature. On ne peut pas résoudre ces crimes dans leurs globalités si on regarde exclusivement le problème d'un coté, notamment satanique.
Le débat reste ouvert, mais une chose est sur, il faut impérativement que les autorités compétentes distinguent les crimes qui sont de l'ordre d'un réseau international et ceux qui sont de l'ordre des pratiques sataniques, cette amalgame empêche véritablement l'arrestation des responsables de ces atrocités, qui jouent également avec cette ambiguïté pour continuer leur basse besogne en tout quiétude.

           
         Vivement que ces criminels soient arrêtés pour que d'autres familles ne pleurent pas leurs enfants.




        Source sur la mort des deux Français: Le Figaro

       

mercredi 2 octobre 2013

Vidéo du jour : Un documentaire sur Siya po'ossi X


Un documentaire sur le mythique groupe Gabonais SIYA PO'OSSI X  a été réalisé par Wilfrid Ebane Zeng. Cette vidéo a retenu mon attention tout particulièrement parce que nous n'en voyons pas souvent sur le rap "Gaboma", pour utiliser le jargon des rappeurs pour parler du Gabon. L'histoire de ce groupe est profondément liée à l'éveil de conscience des jeunes Gabonais sur les difficultés qu'ils faisaient face au quotidien. Le rap fut un exutoire pour la jeunesse défavorisée, c'était le seul moyen pour eux d'exprimer leurs différentes frustrations malgré les représailles auxquelles ils s'exposaient.

Ce documentaire est très intéressant car il donne la possibilité aux jeunes d'aujourd'hui et d'hier, de (re)plonger au cœur de l'histoire de ce groupe et du rap Gabonais à travers sa chronologie et une interview inédite avec tous les membres du groupe à l'exception de La Wanna.
C'est une très belle initiative et j'espère que d'autres de ce genre suivront.

Vivement que le rap Gabonais reprennent ses lettres de noblesse

mardi 1 octobre 2013

Sujet du jour : L’Afrique et sa souveraineté de façade




Peut-on véritablement dire que les Etats Africains sont souverains ? C’est une question existentialiste au vue des enjeux auxquels font face nos pays actuellement. Les retards criards observés dans les secteurs à mon sens souverains, ce qui n’est pas du sens de nos Etats, tels que l’éducation, la santé, la culture, l’alimentation, l’eau, et la sécurité, met en lumière la mauvaise compréhension ou la mauvaise foi que font nos dirigeants sur le concept de souveraineté.
En dehors des secteurs que j’ai cités plus haut, il faut également y ajouter la monnaie qui est le nerf de cette souveraineté. Je ne veux pas trop m’appesantir sur ce sujet parce qu’en dépit du fait que le CFA ne soit pas une monnaie créée par les Etats Africains, cela n’empêche guère à l’Etat Gabonais par exemple de construire une école primaire dans un village qui en a besoin. C’est pourquoi je me concentre spécifiquement sur la souveraineté qui a trait aux moyens de « conservation » comme disait Rousseau, de nos peuples, du peuple Africain. Il faut un peuple éduquer et proche de sa culture,  un peuple en bonne santé qui mange à sa faim, boit de l’eau potable et vit en toute sécurité. C’est uniquement par ces préalables fondamentaux que nos Etats Africains pourront envisager avec sérénité  et assurance l’avenir de nos pays.
A contrario, on remarque que la souveraineté se fait valoir par nos dirigeants que lorsqu’il y a ingérence dans les affaires politiques de nos Nations. On peut citer en autre les contestations électorales des ONG internationales ou de certains pays occidentaux et même Africains, les reproches en ce qui concerne la démocratie ou la liberté d’expression des journalistes par exemple. Ces dans ces circonstances que les dirigeants Africains sortent la carte de la souveraineté. Je les entends dire : «  Nous sommes un Etat souverain et libre, les affaires intérieures de notre pays ne concernent pas les autres Etats », c’est vrai mais pourtant lorsque les mêmes font des reproches sur des questions de souveraineté comme la santé ou l’adduction d’eau, ce sont également les mêmes dirigeants  qui leurs demandent de l’aide financières. Paradoxe.
C’est pour dire que la souveraineté n’a pas le sens global qu’il devrait avoir, mais plutôt un sens opportuniste, c'est à dire politique. C’est ce sens qui est le plus valorisé et qui justifie la longévité de plusieurs dizaines d’années au pouvoir des présidents en Afrique, les dictatures que nous connaissons, la gabegie à outrance et j’en passe.
La souveraineté mes chers frères Africains doit d’abord consister à bien protéger nos frontières. Comment comprendre que nos armés ne peuvent pas, fautes de moyens suffisants et appropriés, garantir l’intégrité territoriale de nos pays. On l’a vu au Mali, au Congo-Kinshasa, en Centrafrique etc. La première obligation de nos gouvernants est celle-là, assurer l’intégrité territoriale. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aucun peuple et aucun pays ne peut se développer et surtout se « conserver » dans un environnement d’insécurité permanente. C’est une obligation souveraine.
On a l’impression que les dirigeants Africains oublient que ce sont les hommes et les femmes qui font la prospérité d’une nation. Il faut bien le dire, aucun autre être vivant ne l’a compose, si ce n’est les Hommes. Parce que lorsqu'on voit le dispositif sanitaire de nos pays, on comprend aisément que ce n'est pas destiné aux derniers cités. Le mauvais état de santé des Africains, Notre espérance de vie est « jeune », 57 ans alors que la moyenne mondiale est de 69 ans. La mortalité infantile a tué 7,6 millions (2010) d’enfants de moins de 5 ans en Afrique, la pandémie du Sida, le paludisme, le diabète, la tension artérielle pour ne citer que ceux là, font des millions de morts chaque année à travers le continent.
Comment entrevoir l’avenir quand nos populations meurent prématurément des maladies connues de tous et qui peuvent pourtant être prévenues. Comment avoir des hommes et femmes forts, performants et qui vivent longtemps si on n’améliore pas leur santé. Il va sans dire qu’il faut impérativement que le secteur de la santé qui est vital non seulement pour les Africains mais aussi pour le continent, soit reformé et adapté aux réels besoins de ceux qui font la nation, c'est-à-dire les populations. La souveraineté consiste également à garantir cela, car relevant de la survie du peuple et de la nation.
Le meilleur moyen pour lutter contre les maladies, ou contre certains fléaux qui sévissent en Afrique est l’éducation. Elle seule permet aux populations de maîtriser et de mieux comprendre les moyens de lutte contre les maladies. L’éducation est un grand défi continental, les statistiques sont assez intéressants sur le plan de la scolarisation, il y a 90% de scolarisés parmi la population. C’est déjà une bonne chose, cependant le taux d’échec, l’abandon scolaire, l’inadéquation entre l’éducation et les réalités endogènes des pays Africains, viennent ternir ces efforts de scolarisation déjà consentis. En marge de ces facteurs qui édulcorent ce fort taux de scolarisation, il y a aussi les grèves et revendications intempestives  des enseignants qui sont faites chaque début de rentrées et même durant l’année scolaire, les universités qui sont devenues des lieux de propagandes politiques; Les sectes, le repli ethnique, l’affairisme, ont pris la place de la transmission du savoir et la recherche scientifique qui pourtant permettraient de donner des réponses précises aux divers questions qu’on se pose sur notre passé,  notre présent et notre avenir.
Maurice Barrès disait que « l’éducation ne transforme l’homme, mais l’éveil » c’est à cela que doit consister l’éducation du peuple, les maintenir en « éveil » pour construire une Afrique forte et prospère.  Elle permettra surtout de qualifier les ressources humaines qui porteront les nombreux projets prioritaires dont le continent se dote pour assurer son avenir. Ne croyez-vous pas que cela devrait aussi relever de la souveraineté ? Moi si.

L’alimentation en Afrique, voici un une problématique qui fait couler beaucoup d’ancres et de salives. Comme dans les secteurs sus cités, l’alimentation ne devrait pas échapper aux obligations souveraines de nos Etats. Un pays qui est incapable de nourrir son peuple convenablement et à des prix abordables, ne peut se venter d’être souverain. La sécurité alimentaire à travers l’auto suffisance alimentaire est un moyen de lutte contre les famines que nous observons sur le continent, notamment comme celles connues dans la corne de l’Afrique ou encore en Afrique de l’Ouest.
Il est vrai que la production agricole a augmenté de 10% ces dernières années en Afrique, toutefois on remarque que les prix proposés sur le marché sont toujours aussi élevés pour des raisons aussi diverses que variées. Une approche plus élaborée sur le secteur devrait mobiliser tous les dirigeants pour que l’Afrique assume elle-même l’alimentation de ses enfants. Il y va de notre souveraineté alimentaire.
Sur une émission de radio un Monsieur avait dit : « La santé commence d’abord par boire de l’eau potable » c’est sans réserve que je partage cette idée, car une eau qui n’est pas potable entraîne des maladies qui habituellement tuent nos populations. Mais l’eau c’est d’abord la vie, chaque pays devrait s’assurer de l’adduction en eau courante dans chaque foyer. Ce qui n’est pas le cas malheureusement dans nos pays, le nombre de foyer et la qualité de l’eau distribuée ne font que diminuer d’années en années fautes également de programmes nationaux d’adduction d’eau. Cette richesse précieuse doit relever de la souveraineté d’un Etat à travers des contraintes qui obligent les concessionnaires à multiplier les investissements afin d'accroître le nombre de foyer qui ont accès à l’eau courante.
Enfin la culture, on dit souvent que « C’est ce qui reste quand on a tout perdu », et oui c’est tout à fait vrai. Après l’esclavage et la colonisation qui ont considérablement entamés notre culture, il y va de la responsabilité de nos dirigeants de faire en sorte qu’elle soit valorisée pour ne pas oublier et perdre nos origines, nos croyances et rites, nos us et coutumes. Notre culture est notre équilibre sans aucun doute, c’est notre rempart car nous nous référons à elle dans les moments difficiles.
Avec la mondialisation et la globalisation du monde actuelle, il serait préjudiciable pour nous Africains d’abandonner ou de négliger notre culture au profit de celle des autres. Nous devons comme ces derniers la diffuser et la valoriser car étant trop riche et belle pour la garder seulement pour nous. Il constitue un secteur de souveraineté, pas de mot mais d’acte tout comme les autres domaines traités. Les Etats doivent garantir sa perpétuation à travers les années à venir pour que les générations futures  et le monde se rappellent de nos origines et de nos pratiques.


Si véritablement les dirigeants considéraient ces domaines comme étant souverains, nous en saurions pas à ce niveau de nos jours. Pour avoir un essor croissant et maîtrisé de nos pays, il faut sans aucun doute revoir la conception de souveraineté. Elle n’est pas seulement celle-là qui est célébrée chaque année lors des fêtes de l’indépendance à travers le continent, elle est surtout celle qui relève de notre « conservation », des moyens que j’ai cités plus haut qui nous garantirons un avenir certain. Le présent qui souffre de plusieurs maux dus à cette mauvaise compréhension de la souveraineté, se verra meilleure si ceux qui nous dirigent élargissaient leur champ de définition et si la société civile Africaine joue pleinement son rôle d’observateur et de baromètre de l’évolution sociale et économique de nos pays.


                  Vivement que l'Afrique se réveil.

jeudi 26 septembre 2013

Vidéo du jour : Obligés de puiser l'eau du Puits


Cette vidéo réalisée par Alioune DIOP a tout particulièrement retenu mon attention. On y voit des populations allant puisés de l'eau dans un puits à cause de la pénurie d'eau qui sévit dans la capitale. Cette vidéo a été filmée aux parcelles assainies, un quartier situé dans la banlieue de Dakar. 

Comme je l'ai dit et montré dans image du jour, les populations ont véritablement du mal a trouvé de l'eau malgré les citernes mis à la disposition de ces derniers afin d’alléger les désagrément causés par cette pénurie. 
Cette situation n'a pas seulement des effets sur le besoin en eau des familles mais aussi sur leurs activités agricoles et commerciales, certains maraîchers comme on le voit dans la vidéo ont du mal a arrosé leurs jardins qui constituent  la source de leurs revenus.
Le rétablissement de l'eau courante serait véritablement un ouf de soulagement pour les populations de Dakar. Espérons que d'ici la fin du weekend la situation rentre vite dans l'ordre pour un retour à la vie normale.

       

 

mercredi 25 septembre 2013

Image du jour : Pénurie d'eau à Dakar.


J'ai choisi cette image comme celle du jour parce que en ce moment à Dakar nous voyons ce genre de scène au quotidien. La coupure d'eau qui dure déjà depuis plus d'une semaine dans la capitale Sénégalaise est sans précédente, les populations ont tout le mal du monde à s'approvisionner en eau. C'est sans aucun doute la croix et la bannière pour prendre un bain, de cuisiner ou encore d'aller au petit coin.

La société chargée de la distribution d'eau à travers le territoire, la SDE (La Sénégalaise Des Eaux), a mis à la disposition des populations de Dakar une centaine de citernes pour distribuer de l'eau. Des fil Indiennes sont visibles à travers les artères de la capitale, les femmes et les enfants composent en majorité ces rangs improvisés.
Depuis plusieurs jours il est annoncé le retour de l'eau, mais dans les robinets ce n'est pas le cas. En cette période de rareté, il faudrait avoir une gestion parcimonieuse de l'eau qu'on a dans les bidons. Quelques gestes utiles sont nécessaires :

  1. Ne pas gaspiller de l'eau, en cette période se serait insensé
  2. Prendre une douche rapide par jour, pas d'autres choix
  3. Utiliser l'eau de votre bain ou de la lessive pour les toilettes
  4. Faites beaucoup de réserves d'eau quand vous avez la possibilité de remplir des bidons ( soit chez un ami, ou lors des passages des citernes d'eau)
  5. Rester chez soi quand il n'est pas nécessaire de sortir. En cette période de forte chaleur vaut mieux ne pas trop bouger
Vivement que cette situation désagréable prenne fin le plus rapidement possible.

mardi 24 septembre 2013

Conseil du jour : Les bons tuyaux pour la rentrée des classes

Ça y est, c’est la rentrée des classes ! Des milliers d’élèves à travers le pays ont repris le chemin de l’école depuis lundi. L’école fait maintenant place aux vacances, c’est fini les grâces matinées et les jeux ou les balades à n’en pas finir.

Le début des cours est souvent poussif pour les élèves, habitués à un certain rythme de vie durant les vacances, ils ont tout le mal du monde à retrouver les bons réflexes d’écoliers lors de la reprise des cours. La somnolence pendant les cours, les retards, l'absence de plan de travail , de concentration etc… sont autant de choses qu’il faut changer lorsqu’on a repris les cours.
Pour vous aider à bien débuter l’année scolaire, j’ai élaboré quelques principes de base à suivre pour bien reprendre les cours. Ces principes sont simples et peuvent vous servir durant toute l’année scolaire.

1.      Se lever tôt pour se préparer avant d’aller  au cours.
2.      Prendre un bon petit déjeuner c’est important.
3.      Arrivée à l’heure à l’école, c’est la moindre des choses.
4.      Etre attentif pendant les cours et poser des questions quand c’est nécessaire.
5.      A la fin des cours, vérifier si tout est dans le cartable et les exercices à faire à la maison.
6.      En rentrant de l’école,  il faut manger ensuite se reposer et enfin faire des exercices.
7.      Pour travailler, faites le dans votre chambre ou dans un endroit calme et éclairé
8.      Il faut toujours faire une révision des leçons du jour et anticiper sur celles à venir
9.      Faire son cartable assidûment après le travail, vérifier si les cahiers correspondent aux cours du lendemain  
10.   Se coucher tôt, 21H30. C’est également la moindre des choses

J’espère que ces conseils vous aideront durant cette année scolaire, en tout cas c’est ce que je vous souhaite.
                         

                         Bonne rentrée des classes à toutes et à tous

Sujet du jour : La micro-finance, une solution contre la pauvreté.

Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté dans nos pays en développement, la micro-finance constitue  sans aucun doute une piste de solution intéressante pour les Etats Africains. Il va sans dire que la maîtrise de ce mode de financement n’est pas tout à fait l’apanage de nombreux pays. La méconnaissance de la micro-finance et l’absence de réelles politiques nationales en vue de sa vulgarisation, sont autant de raisons qui justifient sa faible utilisation.
Comme disait Socrate : « Avant de commencer entendons nous sur le sens des mots », la définition de la micro-finance est un préalable pour permettre à tout un chacun de savoir de quoi on parle. La micro-finance désigne  l’offre de produits et services financiers aux populations pauvres et exclues des systèmes financiers traditionnels. Le microcrédit constitue la dimension la plus connue de la micro-finance, toutefois une diversité de produits et services est également proposée comme les comptes courants, l’épargne et le transfert d’argent.
C’est au Bangladesh vers les années 70 que la micro-finance  a été popularisée  grâce au Pro-
fesseur Yunus. Il a aidé les ‘’pauvres’’ en les prêtant de petites sommes d’argent et en les accompagnant dans leurs activités, grâce à cela le Pr. Yunus  a pu faire sortir des millions de ses compatriotes de la pauvreté.  Cette réussite sociale et économique lui a même valu le Prix Nobel de la Paix en 2006.
La micro-finance revêt plusieurs aspects intéressants qui pourraient réduire considérablement la pauvreté dans nos zones  rurales et urbaines. En zone rurale elle permet aux pauvres de créer et/ou de développer leurs toutes petites activités commerciales ou agricoles  génératrices de revenus réguliers, ce qui est important quand on sait que l’une des caractéristiques majeure du ‘’pauvre’’ c’est l’irrégularité de ses revenus. La micro-épargne et la micro-assurance qui seront constituées grâce à leurs activités économique,  permettront à ceux-ci de faire face à certains imprévus comme la maladie, ou encore certaines exigences comme l’école des enfants.  Les femmes sont les plus nécessiteuses, elles sont souvent chefs dans les familles monoparentales dans certains de nos Etats. Ce sont elles qui font le commerce ou l’agriculture dans nos villages pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Dans les zones rurales toujours, les coopératives agricoles  ou artisanales sont aussi les cibles de la micro-finance. A travers elle, les membres pourront avoir accès à des crédits qui leurs permettront d’augmenter leurs équipements de production, ce qui ne leur ait pas permit par les crédits bancaires  traditionnelles.  La micro-finance dans ce cas renforce non seulement les liens sociaux dans la communauté  mais aussi offre aux membres de celle-ci les moyens de sortir de la pauvreté en développant leurs moyens de subsistance.
Dans les zones urbaines, les jeunes et les femmes sont les premiers demandeurs de financement. Les projets présentés par ces derniers ne correspondent pas souvent aux lignes de crédits octroyées par les banques  commerciales, ce qui pénalisent la création d’entreprises et le développement des PME locales. C’est pourquoi, les IMF (Institution de Micro-Finance) sont la solution adaptée à ce genre de projets peu coûteux en financement. Plusieurs jeunes disposent des projets ou idée de projet, cependant l’absence de garantie ou la complexité des pièces à fournir  entravent  comme toujours leurs financements par les banques.
Au Gabon par exemple, il existe 11 IMF majeures et plusieurs fonds d’aide aux PME. Ces institutions participent chacune à son niveau au financement des PME et projets individuels. Depuis quelques années déjà des structures comme FINAM, GAMIFI, CEFEC, LOXIA EMF,  ont augmenté le volume de leurs financements à cause du nombre important de demandeurs de crédit qui se dirigent vers eux depuis quelques années. D'ailleurs les statistiques le prouvent, au 31 Décembre 2010 les ressources de l’ensemble du secteur se chiffraient à 11,90 milliards fCFA soit une augmentation de 63% par rapport à 2009. Toutefois, leurs disséminations à travers le territoire national reste faibles, ce qui ne rapproche pas les IMF des plus nécessiteux, c'est-à-dire les jeunes et les femmes. Les institutions de micro-finance sont initialement destinées aux ‘’pauvres’’, ces derniers doivent mettre en place un réseau efficace d’agences pour soutenir les petites activités commerciales à l’intérieur du pays car ce sont les populations de l’arrière pays qui connaissent véritablement une carence en financement.
L’Etat dans sa politique d’aide et de développement des PME locales  et des projets individuels, avait mis en place des structures qui avaient pour vocation la vulgarisation des IMF. Il s’agit du CNPMF (Cellule Nationale de Promotion de la Micro-finance)  ou encore le FODEX (Fond d’aide et d’EXpension). Malheureusement avec l’absence de moyens conséquents  et viables,  et une gestion scabreuses des fonds alloués, ces structures ou organismes n’ont pas connu le succès attendu. Il faut savoir que des fonds permanents et surs sont des impératifs  pour maintenir  le financement  à long terme des PME, or ces organismes souffrent d’insuffisance en capitaux permanent.
Il va sans dire que des efforts considérables restent à fournir de la part de l’Etat mais aussi de la part des IMF locales. Une meilleure politique de vulgarisation et de sensibilisation serait la bienvenue pour les micro-entrepreneurs. Des fonds conséquents et permanents doivent être mobilisés pour permettre aux organismes de micro-finances crées par l’Etat de jouer pleinement leurs rôles. En ce qui concerne les IMF locales, un meilleur  accompagnement des femmes et des projets individuels dans les zones rurales est recommandé.  La sensibilisation des bénéficiaires sur la nécessité d’avoir une culture d’épargne et d’assurance. Des mécanismes doivent être mises en place pour  faciliter la création des IMF afin que tous les détenteurs de projets puissent avoir un large choix d’offres de financement.

La micro-finance est réellement une alternative pour la lutte contre la pauvreté, elle permet aux populations vulnérables de  développer leurs activités commerciales. Elle autonomise les ‘’pauvres’’ en leurs permettant d’épargner et de prendre une assurance. Cette stabilité financière garantie la scolarisation des enfants, leurs soins médicaux, éloigne la famille de la faim et enfin responsabilise les jeunes. Les coopératives  et autres groupements d’intérêt communs trouvent en la micro-finance un moyen de développement de leurs activités, contrairement aux banques qui ne sont pas trop friands de ce genre de financement ‘’à risque’’. La micro-finance a bien réussi ailleurs, avec une meilleure adaptation par rapport à nos réalités, elle peut sans aucuns doutes couvrir les besoins en financement des détenteurs de projets ce qui in fine permettra à ces derniers de sortir de la pauvreté ou de la précarité.

            Vivement que la micro-finance participe à la lutte contre la pauvreté.