lundi 7 octobre 2013

Coup de gueule du jour : L'Afrique laisse ses enfants mourir.

Que font exactement les pays Africains face aux vagues de décès enregistrés par l’immigration clandestine des jeunes vers l’Europe ? Attendent-ils qu’il y ait des millions de morts pour que des mesures appropriées soient prises ? La mort d’un seul Africain  ne devrait-il pas déjà suffire pour que nos dirigeants trouvent des solutions adéquates à ce tragique phénomène ? Autant de questions qui laissent tout le continent interrogatif et en larme.

Nous savons tous les raisons de cette immigration clandestine, c’est un secret de polichinelle. Les jeunes Africains se sentent mal chez eux, ils n’ont pas de travail mais plutôt des guerres fratricides qui n’aboutissent in fine à rien si ce n’est les appauvrir davantage. C’est pourquoi sans hésiter et en sachant les risques qu’ils encourent, certains de nos frères décident de prendre le chemin de l’immigration clandestine en espérant une vie meilleure en Occident.
Le problème de l’immigration clandestine qui cause des milliers de morts par an, n’emballe pas vraiment les dirigeants Africains qui se concentrent seulement aux affaires de politiques politiciennes plutôt que sociales et humaines. On dirait même qu’ils ne regardent pas les informations, parce que l’ampleur de cette tragédie à heurter et heurte toujours le monde à chaque fois que nous voyons à la télévision des migrants repêchés morts ou vifs par les secours Européens.
Seuls les Africains peuvent trouver et doivent trouver les solutions à l’immigration clandestine, il ne faut pas se décharger de cette responsabilité qui incombe entièrement à nos dirigeants, s’ils en sont incapables qu’ils démissionnent alors. Depuis de nombreuses années déjà, les ONG et autres associations ont lancé des cris d’alarmes à l’endroit des autorités pour leur faire prendre conscience de la nécessité d’endiguer cette vague meurtrière.
J’ai la vive impression que les dirigeants Africains ont des mémoires courtes et sélectives, ou bien ils font fi de ne pas se rappeler de l’histoire de notre continent. Après tous les malheurs que nous avons subis, l’esclavage et la colonisation, comment accepter encore  de voir les jeunes Africains mourir à cause de l’immigration clandestine. C’est incompréhensible. Nous avons déjà perdu des millions de nos mères, pères, frères et sœurs durant l’histoire ; Il est inacceptable d’en perdre encore des milliers de nos jours. Savez-vous que 25000 jeunes Africains sont morts en 20 ans à cause de l’immigration clandestine, ce qui fait 1250 morts par an depuis 20 ans.  Pensez-vous que ce n’est pas largement suffisant pour agir ? Moi si.

Les guerres et la pauvreté sont les principaux facteurs d’immigration, qu’elle soit clandestine ou légale. On s’attarde sur les futilités alors que les véritables causes crèves aux yeux. La guerre doit d’abord cesser dans les pays où elle est la cause de l’immigration clandestine, ensuite le travail des jeunes doit être une priorité pour décourager ces derniers à s’aventurer dans ce genre de périple meurtrier.
Certains pays comme le Sénégal ont fait d’énormes efforts pour lutter contre ce phénomène. D’ailleurs c’est un sujet qui n’est presque plus d’actualité dans ce pays car les autorités ont quasiment réussi à convaincre les jeunes à ne plus immigrer en trouvant à ces derniers d’autres alternatives à travers le travail, le sport etc.
La pauvreté qui couvre tout le continent doit mobiliser les dirigeants, car elle  constitue la première cause d’immigration clandestine. Les jeunes sont au chômage, même en étant diplômés. Ils n’existent pas pour nous jeunes, des conditions favorables à notre émancipation et à notre accomplissement. Trop de pauvreté empêche les jeunes de croire, de rêver, de s’imaginer dans un futur proche et radieux. Trop de pauvreté entraîne le chaos, la prostitution, la rébellion ou l’immigration clandestine.

L’Union Africain (UA) devrait jouer pleinement son rôle dans ce sens, en trouvant les voies et moyens ordinaires ou extraordinaires pour convaincre les chefs d’Etats Africains a adopté une politique commune qui nous permettra de réunir toutes les conditions favorables pour que les enfants de AFRICA n’immigrent plus dans la clandestinité.

                        Vivement que ce phénomène prenne fin une bonne fois pour toute.