L’équipe nationale de football du
Gabon est actuellement à la recherche d’un nouveau sélectionneur. Plusieurs
entraîneurs ont déposé leurs candidatures en vue de prendre en main les
destinées de notre sélection nationale. Parmi ces candidats, certains ne sont
plus à présenter, on peut citer Claude Leroy, Jean Tissen, Enzo scifo, Claude
Mbourounot, François zahoui, Hervé Renard, etc. selon le site Africafoot365, la
cellule football de la Présidence de la République Gabonaise a son favori, il
s’agit de Paul le Guen qui ne figure pas dans la short liste de la FEGAFOOT. Bref !
Nous savons tous que les
panthères sont malades, la rapidité qui faisait sa caractéristique première s’est
étiolée, le pragmatisme d’antan n’est qu’une nostalgie qui chagrine à chaque
occasion de but ratée ; le patriotisme, ah le patriotisme ! Gabon d’abord.
Ce n’est plus le cas mes chers amis, c’est désormais « l’argent d’abord »
ou « moi d’a
bord ». Pourquoi cette perte de valeur au sein de l’équipe
nationale ? Je n’arrive pas à comprendre que des gens qui disent être
passionnés par le football, arrivent eux-mêmes à détruire l’objet de leur
passion. Je trouve cela incompréhensible.
A l’époque de AZINGO on n’avait
pas autant de professionnels que maintenant mais pourtant ces joueurs
arrivaient tant bien que mal à rivaliser avec les plus grandes nations du
football Africain. Comment se fait-il qu’aujourd’hui avec le capital humain que
nous avons, ils ne parviennent pas à
faire plus que leurs aînés ? Une question que seuls les dirigeants de la fédération, les
différents coachs qui se sont succédé et
les joueurs peuvent répondre.
« Les Brésiliens d’Afrique »
c’est comme ça qu’on nous appelait en 1996 en Afrique du Sud, tellement le jeu
qu’on déroulait ressemblait goutte pour goutte à la Samba Brésilienne. C’était un
jeu fluide et rapide, une vivacité qui déstabilisait les défenses adversaires. Ce
jeu qu’adorait les Gabonais n’existe plus, il appartient désormais à l’histoire
de notre football. Belle époque n’est ce pas ?!
Toutes les difficultés que
connait l’équipe nationale sont connues de tous, je n’apprends rien à ceux
parmi vous qui suivent l’actualité des panthères, c’est un énorme chantier à
ciel ouvert qui nécessite impérativement un maître d’œuvre à sa mesure. C’est
pourquoi le sélectionneur qui sera choisi par la Fédération Gabonaise Football,
nous dira long sur leur prise de conscience en ce qui concerne la
reconstruction des Panthères sur son aspect footballistique.
L’ouvrage est véritablement de
taille parce que hormis l’aspect footballistique qui est « gravement
malade », il y a aussi l’aspect administratif qui pour moi est le couteau
qui remue la blessure des panthères. Les multiples et variés guerres intestines
que connait la FEGAFOOT sont pour beaucoup sur l’état pitoyable de l’équipe
nationale. Je me demande bien quand
est-ce ils vont arrêter de « bousiller » la passion de leurs propres
enfants. Cette partie du problème de l’équipe nationale n’est pas du ressort du
sélectionneur, ce qui veut dire que ce sont les dirigeants eux-mêmes à les régler
pour faciliter le travail de ce dernier et pour le bien du football Gabonais.
La FEGAFOOT a dans cet état de
chose une double responsabilité dans le choix qu’elle aura à faire ; Elle
devra non seulement désigner le meilleur sélectionneur possible pour l’équipe
nationale mais aussi lui donner les moyens adéquats pour lui permettre de
travailler dans les conditions optimales. L’improvisation ou l’amateurisme doivent
laisser place à la programmation et au professionnalisme, nul doute qu’avec ces
préalables les choses iront de l’avant.
Nous savons tous ici que les
différents sélectionneurs qui sont passés au Gabon, ont toujours rencontrés et
déplorés les difficultés de tous genres auxquelles ils ont fait face. Le manque
de moyens, de professionnalisme dans la gestion de l’équipe nationale, le
trafic d’influence, le détournement des primes de joueurs, le non respect des
calendriers etc. Tous ces maux ont depuis longtemps été les causes majeures des
échecs que nous avons essuyés lors des dernières compétitions continentales.
C’est pourquoi il est temps pour eux (la
fédération) de pallier à ces manquements qui sont d’un autre âge si on veut que
notre équipe soit la plus compétitive possible.
Je pense qu’il serait judicieux
de signer pour du long terme avec le futur sélectionneur des Panthères du
Gabon. Un contrat de 4 ou 5 ans, permettra au nouveau coach de faire le travail
de fond nécessaire pour remettre sur pied notre équipe nationale. Un toilettage
serait le bienvenu pour rajeunir l’effectif afin de lui fournir la jeunesse talentueuse
dont dispose les équipes nationales U-2O ou U-23.
Il nous faut un coach d’expérience
et plein de caractère, rigoureux et professionnel, qui possède un véritable
carnet d’adresse qui nous aidera à envoyer nos jeunes talents dans les
meilleurs centres de formation et/ou clubs en Europe. C’est un point essentiel
pour professionnaliser l’équipe nationale.
Tout ce que nous, fans des
panthères, souhaitons messieurs les décideurs, c’est une équipe qui nous rende
fiers et heureux, qui gagne des trophées et lève haut les couleurs nationales.
Les talents sont là : AUBAMEYANG, ECUELE MANGA, POKO et tous les
autres, il y a de quoi faire une bonne et grande équipe. Il faut pour cela un
grand coach. Donc soyez pertinents dans le choix du sélectionneur c’est tout ce
que nous vous demandons pour nos Panthères du Gabon.
Vivement que le football reprenne sa place.