mercredi 4 septembre 2013

La problématique du financement des PME Africaines

Les multiples difficultés que rencontrent les PME Africaines pour trouver des financements adaptés contribuent ,sans risque de me tromper, efficacement à la faiblesse des richesses créées par ce secteur d'activité.
Alors que les PME représentent la majeure partie des entreprises Africaines,  le segment des PME en Afrique subsaharienne représente 90% de l'ensemble des entreprises dont 70 à 80%  sont de micro ou de petites entreprises, elles contribuent à peine à 20% du  PIB dans la plupart de nos Etats.
 Ces entreprises quoique petites constituent l'une des principales  sources de revenu et d'emploi pour les populations. Il est important de noter ici que la moitié de ces PME appartiennent aux femmes, ce qui montre une nouvelle fois la détermination de celles-ci à prendre les choses en mains.
 En général, l'accessibilité et le coût du financement sont les plus cités comme les raisons de cette situation; En effet la Banque Mondiale a constaté que le volume de financement que les banques octroient aux PME Africaines  était de 5,4%  du total des crédits bancaires contre 15,6%  dans les autres pays en développement non Africains. Le coût de financement est aussi selon la Banque Mondiale trop coûteux pour les PME Africaines, les banque exigent des taux d’intérêts de 15,6% en moyenne contre 11% en moyenne dans les autres pays en développement non Africains. Selon  Admassu Tadesse,vice-président en charge des opérations à la Banque de développement de l'Afrique Australe, la faiblesse de financement des PME peut être expliquée par trois facteurs selon lui :  Le premier, L'insuffisance de garantie ou d'autres mécanismes de prévention des risques chez les PME. Le second c'est la capacité de gestion et d'absorption des ressources des PME qui sont insuffisantes pour permettre une utilisation efficiente des financements proposés. Le troisième point serait des problèmes étrangers aux PME notamment le sexe des propriétaires ( les femmes sont le plus souvent désavantagées), l'age de l'entreprise, et le parrainage ( appartenir à un partit politique ou à des cercles d'influences) sont entre autres les plus courants.
L'absence de financement alternatif contribue lui aussi à la faiblesse des financements de nos PME, le crédit bancaire est trop souvent mis en avant alors que d'autres modes de financement devraient être développés. Les établissements de micro-crédits en dépit de la faiblesse de leurs capacités financières par rapport aux banques, sont des financements alternatifs que disposent les PME. Ces établissement doivent jouer leurs rôles d'accompagnement aux PME.
Plusieurs solutions ont été proposées pour booster les petites entreprises Africaines. Il y a d'une part la mise en place d'institutions spécialisées qui accompagneraient les PME de leur création à leurs développement, d'autre part les Etats devraient créer des fonds d'aides aux PME ceci pour augmenter les capitaux propres de ces derniers afin de pouvoir offrir des garanties aux Banques. Les modes de financements adaptés doivent aussi être élaborés par les banques pour arrimer leurs offres de crédits aux réalités locales. Les politiques de formation des jeunes entrepreneurs sont également recommandées pour donner à ces derniers les outils nécessaires pour le développement de leurs projets d'entreprise.

Vivement que les PME occupent la place qui leurs revient...


sources: Les Afriques
              Secteur privés et développement



La Fouine souhaite devenir Gabonais

Le rappeur Français d'origine Marocaine La Fouine aurait demandé au Président Gabonais de lui "offrir" la nationalité Gabonaise selon le site d'information Gabonews. En effet C'était pendant un concert à Libreville pour la cloture d'un concours Hiphop qu'il aurait fait cette demande devant le public de Gabon expo. le rappeur Français a été enthousiasmé par l'acceuil qui lui a été réservé et la chaleur du public Gabonais. Vetu du maillot de Pierre-Emerick AUBAMEYANG, le rappeur n'a pas caché sa joie en disant qu'il était "Heureux de fouler le sol Gabonais, terre de paix et d'hospitalité" devant le public chaud qui l'acclamait.